Le chef d’état-major, Alain Duschène, considère que la procédure de mutation ne fait que démarrer et que Christian Schleck, qui peut l’accepter comme la refuser, n’a pas fait l’objet d’une mutation-sanction. (Photo: Wikimedia Commons)

Le chef d’état-major, Alain Duschène, considère que la procédure de mutation ne fait que démarrer et que Christian Schleck, qui peut l’accepter comme la refuser, n’a pas fait l’objet d’une mutation-sanction. (Photo: Wikimedia Commons)

Christian Schleck n’a pas fait l’objet d’une mutation-sanction, a assuré mercredi le chef d’état-major Alain Duschène à nos confrères du Wort. Selon le général, la procédure de mutation ne vient que de démarrer, et Christian Schleck peut l’accepter comme la refuser.

Le chef d’état-major de l’armée, , assure qu’il n’a pas muté d’office l’adjudant-chef Christian Schleck, .

Le général assure que Christian Schleck n’a pas encore été muté, et que la procédure de mutation ne vient que de démarrer.

«Normalement, il recevra aujourd’hui la lettre dans laquelle nous avons notifié toutes les raisons pour lesquelles nous voulons le muter et que c’est mon intention. Il pourra alors me présenter ses objections, et on verra bien», explique Alain Duschène au Wort. Christian Schleck dispose désormais de huit jours ouvrables pour accepter ou rejeter l’offre.

Christian Schleck, vice-président du Syndicat professionnel de la force publique (SPFP) et président du Syndicat de l’armée (Spal), avait mené , en y dénonçant des manquements lors d’une assemblée de son syndicat, en mai dernier.

Sa mutation qui a suivi a été qualifiée de mutation forcée et de par la Confédération générale de la fonction publique (CGFP) et le SPFP. Pour ces derniers, il est clair que cette mutation est une forme de pression afin de faire taire Christian Schleck.

Plainte en diffamation contre Paul Riquier

La SPFP avait demandé la démission du général Alain Duschène.

Neuf membres du Spal, dont le secrétaire général, avaient alors pour protester contre cette demande de démission du général.

Ce dernier a déposé une plainte au Parquet pour diffamation à l’encontre de Pascal Riquier, le président du SPFP.