Les cyanobactéries, ou «algues bleues», prolifèrent davantage dans les eaux stagnantes, riches en nutriments, et lors de périodes de fort ensoleillement. (Photo: Shutterstock)

Les cyanobactéries, ou «algues bleues», prolifèrent davantage dans les eaux stagnantes, riches en nutriments, et lors de périodes de fort ensoleillement. (Photo: Shutterstock)

Avec les fortes chaleurs des jours à venir, les lacs offrent une bonne opportunité de se rafraîchir. Mais la qualité des eaux de baignade risque de diminuer. En cause, les cyanobactéries, ou «algues bleues», qui peuvent proliférer en cas de fort ensoleillement et s’avérer dangereuses pour l’homme.

Avec les journées de canicule qui s’annoncent, les amateurs de baignade vont être tentés de piquer une tête aux lacs de la Haute-Sûre, de Weiswampach ou aux étangs de Remerschen. Mais les fortes chaleurs peuvent aussi impacter la qualité de l’eau.

Ce sont surtout les cyanobactéries, plus connues sous le nom d’«algues bleues», qui sont en première ligne: susceptibles de proliférer lors de périodes de fort ensoleillement dans les eaux stagnantes et riches en nutriments, les toxines qu’elles produisent s’avèrent dangereuses pour l’homme.

«Nous avons un plan d’alerte si le taux de toxine est trop élevé», prévient Manuela Barboni, de l’Administration de la gestion de l’eau. «Et, si nécessaire, les baignades sont interdites.»

Des fermetures fréquentes

Et cette décision n’est pas rare. «Les années passées, nous avons eu des problèmes d’efflorescence de cyanobactéries dans les eaux de baignade», se souvient Manuela Barboni.

L’année dernière, le lac de la Haute-Sûre avait dû fermer à la fin du mois d’août, et le lac de Remerschen en septembre. «C’était une année particulière», explique Manuela Barboni. «Avec les chaleurs, nous nous attendions à fermer plus tôt. Mais cela n’a pas été le cas. C’est très difficile à prévoir.»

Pas de prévision pour cette année donc pour le moment. Mais la surveillance des eaux de baignade, qui a commencé début mai, va s’intensifier. En espérant que la décision de fermer des sites ne survienne pas trop tôt. Lorsqu’un site de baignade ferme, il ne rouvre généralement pas de la saison.