Le budget de l’État pour l’année 2020 a été déposé lundi à la Chambre. (Photo: Chambre des députés/Archives)

Le budget de l’État pour l’année 2020 a été déposé lundi à la Chambre. (Photo: Chambre des députés/Archives)

Le budget de l’État 2020, déposé lundi à la Chambre, suscite déjà de nombreux commentaires de la part d’associations ou organisations professionnelles. C’est notamment le cas de l’Asti et de l’ULC.

Le budget de l’État pour l’année 2020 a été déposé lundi à la Chambre et devrait être voté avant les vacances de Noël. : la protection du climat, des investissements pour l’avenir, et des dépenses pour un meilleur quotidien dans les secteurs de la famille, de l’éducation, de la culture, en faveur des personnes au chômage ou en situation de handicap.

Comme il est de coutume, plusieurs associations ou organisations professionnelles ont déjà analysé ce futur budget et fait part de leurs critiques. C’est le cas notamment de l’Asti (Association de soutien aux travailleurs immigrés), qui se félicite de percevoir «des signaux positifs qu’il faudra confirmer dans la pratique». 

Plus de subsides aux communes

Ainsi, l’Asti se dit heureuse «de par la place que les politiques en matière d’intégration occupent parmi les priorités politiques du projet de budget». Notamment «la poursuite de la mise en place du plan d’actions national d’intégration, du développement des trois phases du Parcours d’intégration accompagné (PIA) et de l’adaptation du Contrat d’accueil et d’intégration».

L’Asti souligne encore «l’augmentation de l’apport national pour le cofinancement de projets du Fonds asile, migration et intégration». Avant de pointer comme autre élément positif le fait «que la rubrique budgétaire pour les subsides aux communes dédiés à des projets d’intégration et d’accueil augmente de 100%, passant de 250.000€ en 2019 à 500.000€ en 2020.»

Du moins satisfaisant? Il y en a aussi. Notamment le fait que le Conseil national pour étrangers reste «le parent pauvre des politiques d’intégration» et que «l’État continue à dépenser davantage dans la Structure d’hébergement d’urgence au Kirchberg au lieu d’investir dans des alternatives à la rétention et dans la promotion des retours volontaires.»

L’ULC veut des contrôles alimentaires renforcés

L’Union luxembourgeoise des consommateurs (ULC) a aussi examiné le budget 2020 au regard des priorités de ses membres. Et constate que «les dépenses consacrées à la protection des consommateurs constituent ainsi le poste de dépenses le moins important du budget de l’État 2020.»

L’ULC aimerait plus de moyens, notamment pour renforcer les contrôles alimentaires – «ces contrôles exigent le concours d’un plus grand nombre de spécialistes disposant d’une formation appropriée» –, sensibiliser et informer les consommateurs. L’asbl, qui réclame aussi une stratégie claire dans le domaine du logement, déplore aussi que sa propre enveloppe reste fixée à 820.000 euros malgré des demandes de révision à la hausse.