Fabienne Steffen, directrice générale d’Elisabeth, revient sur le home office dans son entreprise de services sociaux, qui emploie 1.900 personnes…
… Avant
«Au sein du groupe Elisabeth, ce sont essentiellement les équipes administratives (comptabilité, ressources humaines, informatique…) regroupées chez Apollonia SA qui sont concernées (environ 40 collaborateurs). Il est évident que l’assistance de vie aux jeunes et moins jeunes, en situation de handicap ou non, nécessite une présence continue de nos équipes sur place, et ce n’est que très ponctuellement que le télétravail peut se faire. L’infrastructure IT le permettait déjà avant la crise, mais cette option n’était utilisée que pour des raisons de disponibilité et d’organisation pratique.»
… Pendant
«Pendant la crise, l’essentiel des équipes administratives était en télétravail, avec l’organisation d’un passage au bureau de manière à ce qu’il n’y ait qu’une seule personne par bureau. Le challenge était évidemment d’équiper chacun (laptops, deuxième écran…). Depuis mi-juin, et après une semaine de retour progressif, tout le monde est rentré au bureau aujourd’hui.»
… Et après la crise
«Les discussions autour du sujet du télétravail perdureront. Le cadre réglementaire, les impacts socio-économiques, les réglementations pour les frontaliers – autant de sujets qui nécessitent des réponses quand on parle de télétravail ‘en temps normal’. Nous menons actuellement une enquête auprès du personnel qui a été en télétravail avant de tirer des conclusions. Certes, en termes de flexibilité, l’approche par le télétravail a des avantages, mais en fonction du secteur et du type d’entreprise, le modèle peut varier.»