Ashwini Oke: «Nos collaborations avec l’Université technique de la République tchèque ainsi qu’avec les départements R&D de l’Université du Luxembourg nous donnent de meilleures chances d’obtenir des bourses R&D locales ou même européennes.» (Photo: Jan Hanrion/Maison Moderne)

Ashwini Oke: «Nos collaborations avec l’Université technique de la République tchèque ainsi qu’avec les départements R&D de l’Université du Luxembourg nous donnent de meilleures chances d’obtenir des bourses R&D locales ou même européennes.» (Photo: Jan Hanrion/Maison Moderne)

Asets-Lux veut, grâce à sa technologie, optimiser et réduire le temps des cycles d’ingénierie dans l’industrie. La start-up fait partie des finalistes des premiers Start-up Stories Awards de Paperjam qui se sont déroulés le 18 décembre dernier.

Simplifier et automatiser autant que possible la conception technique et le processus de développement. C’est ce que propose la start-up Asets-Lux, créée au Luxembourg en octobre 2017 par l’actuelle CEO, Ashwini Oke, qui est entourée de deux collaborateurs techniques, Borek Patzak et Bernhard Peters, et d’un conseiller stratégique, Ajay Nagpal.

Sur la base de leurs propres connaissances, des technologies et de l’innovation, Asets-Lux propose une plate-forme intégrée en ligne pour rendre les processus de production plus efficaces et aider les ingénieurs à réduire la durée du cycle d’ingénierie dans le domaine de l’industrie. «Cela permet une réduction de la phase d’ingénierie de 70%, assure la CEO d’Asets-Lux, Ashwini Oke. Le rôle traditionnel de l’ingénieur évolue et l’éloigne de ses méthodes traditionnelles de travail. Les nouvelles technologies peuvent l’aider à s’adapter à ces nouveaux usages.»

Avec l’intention de disrupter le secteur de l’ingénierie, Asets-Lux vise les marchés de la chimie, de l’énergie, du ciment, de la pétrochimie, de la raffinerie et des installations industrielles, avec un focus sur la conception d’acier de charpente pour les secteurs du pétrole et du gaz, de la pétrochimie et de l’énergie.

Bénéficiant d’InnovFin, un programme lancé par la Banque européenne d’investissement, incubé au sein du Technoport, Asets-Lux a une petite équipe en Europe ainsi que 12 employés en Inde.

Un état d’esprit à faire évoluer

La R&D reste une priorité pour la suite. «Nos collaborations avec l’Université technique de la République tchèque ainsi qu’avec les départements R&D de l’Université du Luxembourg nous donnent de meilleures chances d’obtenir des bourses R&D locales ou même européennes», se réjouit Ashwini Oke. Tout comme elle se félicite de bénéficier de l’environnement luxembourgeois, «un écosystème stimulant pour les start-up, central en Europe du point de vue géographique et polyglotte».

Une des difficultés rencontrées est de parvenir à modifier l’état d’esprit des professionnels de l’industrie, qui reste très conventionnel. «Ce marché est accoutumé à suivre une certaine voie, qui fonctionne, mais qui n’est peut-être pas la plus optimale», assure Ashwini Oke.

Mais, avec de «la persévérance et une bonne stratégie» – ce qui fait la clé du succès pour une start-up selon sa créatrice –, l’année à venir pourra être décisive. «Nous avons une technologie bien identifiée et une feuille de route avec six produits pour l’année prochaine, se projette la CEO. Mais nous attendons des fonds pour pouvoir aller plus vite sur le marché tout en développant notre produit.»

Fiche

Création: 2 octobre 2017

Localisation: 18, Om Flouer, Dalheim

Capital social: 12.000 euros

Fondateur: Ashwini Oke

Actionnaire: Ashwini Oke

Levée de fonds: Non communiqué

Chiffre d’affaires: Non communiqué

Employés: 13