En analysant la jurisprudence luxembourgeoise, une intelligence artificielle pourrait aider les avocats à mieux anticiper le verdict ou l’issue d’une procédure. Une quête qui agite tous les avocats du monde. (Photo: Shutterstock)

En analysant la jurisprudence luxembourgeoise, une intelligence artificielle pourrait aider les avocats à mieux anticiper le verdict ou l’issue d’une procédure. Une quête qui agite tous les avocats du monde. (Photo: Shutterstock)

Le cabinet luxembourgeois Arendt a annoncé, mercredi, s’allier avec la solution technologique française Predictice pour «simplifier la recherche et l’analyse de l’information juridique». Seulement, c’est loin d’être aussi... simple.

Le domaine agite tous les cabinets d’avocats: comment l’intelligence artificielle et le big data pourraient aider à extraire des décisions de justice des éléments communs afin de savoir, le plus tôt possible dans une procédure judiciaire, quelles sont ses chances, ou comment il vaut mieux négocier les intérêts de son client.

Pour se rapprocher de ce Graal qui permet de s’affranchir de temps et de nombreux assistants qui vont préparer les dossiers des avocats, Arendt a décidé de s’allier avec , une solution technologique française créée en 2016 à Paris et qui compte déjà Linklaters ou Clifford Chance parmi ses clients.

C’est peut-être sur ces clients, déjà présents au Luxembourg, que le nouvel allié du cabinet luxembourgeois entend miser pour réunir assez de jurisprudence luxembourgeoise pour nourrir l’intelligence artificielle et parvenir aux fins escomptées.