(Article modifié à 17h avec la confirmation par ArcelorMittal que la plateforme logistique du géant de l’acier avait effectivement introduit une demande de chômage partiel, en septembre et en octobre, pour un équivalent temps-plein).
De la même manière que les ménages vont probablement davantage faire attention à lancer la machine à laver ou le lave-vaisselle entre 22 heures et 6 heures, pour ne pas tomber dans les pics de consommation d’électricité, ArcelorMittal a suspendu l’utilisation de ses fours électriques lorsque le prix de l’électricité est le plus élevé, le matin et le soir, indique un porte-parole.
Pour le gaz, le processus industriel a été légèrement modifié pour se passer de ce dernier en injectant davantage d’oxygène dans les fours, ce qui se traduit par une réduction de 5 à 10% de la consommation.
«Nous n’avons pas prévu de fermer des installations, ni même d’avoir recours à du chômage partiel», confirme le groupe, aligné avec ce que le directeur du site, Roland Bastian, expliquait la semaine dernière chez nos confrères de RTL.
Dans l’après-midi, le groupe confirme toutefois que la plateforme logistique à Differdange a bien introduit et obtenu du chômage partiel, en septembre et en octobre. Un équivalent temps-plein sur 60 à 80 personnes qui travaillent à cet endroit et qui s’explique par une baisse des carnets de commandes.
Cinq sites de production fermeront temporairement, en France (2), en Allemagne, en Espagne et en Pologne. , et les employés allemands comme français, selon des syndicalistes, évoquent du chômage partiel deux jours par mois jusqu’à la fin de l’année, en raison d’une baisse du carnet de commandes.