L’annonce a été faite suite à un comité économique et social central d’ArcelorMittal qui s’est tenu lundi à Paris: le groupe pourrait mettre un terme à l’activité de la cokerie de Florange, dès 2022. Une unité qui est un véritable symbole de l’activité sidérurgique dans la vallée de la Fensch et dont la survie était prévue jusque 2032.
Son maintien dépendra notamment de la facilité – ou non – d’ArcelorMittal à atteindre ses objectifs environnementaux, qui visent par exemple la réduction de 30% de ses émissions de CO2.
De plus, si la demande en coke baisse, le site de Dunkerque, pour lequel produit Florange, pourrait être autosuffisant.
Enfin, l’avenir du site de Tarente jouera aussi un rôle. Si ArcelorMittal trouve un accord avec le gouvernement italien pour son exploitation, le coke produit par Florange sera bien nécessaire aux quatre hauts-fourneaux locaux. Si aucun deal n’intervient, l’utilité de Florange sera encore un peu moindre.