Avec ses Digital Labs, ArcelorMittal veut devenir le leader européen de l’industrie 4.0. (Photo d’illustration; Shutterstock)

Avec ses Digital Labs, ArcelorMittal veut devenir le leader européen de l’industrie 4.0. (Photo d’illustration; Shutterstock)

Avec un an de retard – Covid oblige – sur sa stratégie annoncée en 2019 pour devenir le leader européen de l’industrie 4.0, ArcelorMittal a inauguré, cette semaine, son deuxième Digital Lab en France, à Uckange. Au menu: big data, maintenance 4.0 et qualité.

Près de 65 ans après la création du campus de recherche et de développement à Maizières-les-Metz, ArcelorMittal passe à une nouvelle ère, celle de l’usine connectée, accrochée à la donnée en temps réel et aux possibilités de prédire ce qui ne va pas aller et comment y remédier, sans même avoir besoin d’y dépêcher d’urgence un expert en ceci ou en cela.

Avec un an de retard sur son plan annoncé en 2019, le sidérurgiste a inauguré cette semaine son deuxième Digital Lab en France après celui de Dunkerque, à Florange, dans les anciens grands bureaux. Au passage, plus personne ne se souvient que Florange avait son «digital lab», autrefois, consacré à l’intérêt de l’acier dans l’automobile.

Loin de l’image old school qu’elle véhicule parfois, l’entreprise a déjà implémenté de nombreuses technologies pour améliorer ses performances. À l’échelle locale – après tout Florange et Maizières sont à un bouchon du Luxembourg – une tablette est utilisée sur une ligne de galvanisation pour réaliser des contrôles et des rapports, la maintenance prédictive à partir du big data est déjà enclenchée et l’impression 3D métal à fil de soudure a déjà vu le jour.

Le Lab, appelé de ses vœux par la Communauté d’Agglomération du Val de Fensch et son président Michel Liebgott, ainsi que le maire de Florange Rémy Dick, et le président de la Région Grand Est Jean Rottner, est à la fois un lieu d’innovation jusqu’au prototypage de solution, de formation, de co-développement de projets avec des acteurs externes ou même de coworking.

Au sein du Digital Lab, ArcelorMittal bénéficiera de l’apport d’autres grands acteurs tels qu’Orange Business Services et Ericsson France pour y mener des projets en commun pour la connectivité mobile 5G.

Des partenariats noués avec des start-ups se déploieront également au sein du Digital Lab ArcelorMittal, par exemple sur l’utilisation de drones de surveillance autonomes pour la sûreté de nos sites avec Azur Drones, sur les solutions de radio-identification (RFID) pour les aciers avec RFConception, ou encore sur la fourniture et l’intégration de systèmes de vision 2D et 3D pour le contrôle industriel et le pilotage de robots avec PROCiD, indique le communiqué de presse diffusé à l’issue de l’inauguration.

Cet article est issu de la newsletter hebdomadaire Paperjam Trendin’, le rendez-vous pour suivre l’actualité de l’innovation et des nouvelles technologies. Vous pouvez vous y abonner