Après , ArcelorMittal a arrêté temporairement l’activité sur ses sites de Rodange (268 salariés), Belval (plus de 1.100 salariés) et Differdange (entre 700 et 900 employés) depuis lundi 23 mars. Ils avaient commencé à réduire leur activité dès vendredi dernier pour une fermeture progressive. L’entreprise, qui emploie au total 3.810 salariés au Luxembourg, met ainsi à l’arrêt ses activités de laminage, de production de rails, de poutrelles et d’acier.
Manque de main-d’œuvre
La raison? «Récemment, le nombre de demandes d’auto-isolement par nos sous-traitants et notre personnel industriel clé a réduit la main-d’œuvre disponible en dessous du minimum critique pour poursuivre les activités de production en toute sécurité», avance le groupe.
Pourtant, «les carnets de commandes sont pleins», assure un porte-parole de l’entreprise au Luxembourg. «Nous sommes capables d’expédier, mais à l’autre bout de la chaîne logistique, il n’y a personne pour les décharger», explique-t-il.
Les sites de Bissen (entre 350 et 370 salariés), Dommeldange (110 salariés) et le centre logistique de Differdange (moins de 100 employés) continuent de fonctionner, à un rythme «inférieur à leurs pleines capacités», ajoute le groupe.
Chômage partiel d’une semaine
La suspension d’activités est prévue pour une semaine. Les salariés seront mis au chômage partiel pour cette période.
Une partie du personnel reste sur place et en profite pour effectuer des opérations de maintenance. «La suspension d’activités, sur le plan technique, ce n’est pas extrêmement compliqué. Arrêter le four, nous le faisons trois à quatre fois par an pour des activités de maintenance», détaille le porte-parole du groupe au Luxembourg.
«Nous verrons dans une semaine comment a évolué la situation», se projette-t-il. «Le jour où ça repart, nous serons capables de produire et livrer.» Il est «trop tôt» pour estimer l’impact sur son chiffre d’affaires.
Au total, le groupe avait enregistré une .