Après sept mois de négociations, Veolia va bien pouvoir conclure son OPA, qui valorise l’ensemble de Suez à environ 13 milliards d’euros, a-t-on appris ce lundi.
De 18 euros par action dans l’offre initiale, rejetée par Suez qui en demandait 22,50 euros, un accord est tombé pour un rachat à 20,50 euros, précise un communiqué de presse.
Le temps de l’affrontement est terminé, le temps du rapprochement commence.
«Je suis particulièrement heureux d’annoncer aujourd’hui la conclusion d’un accord entre Suez et Veolia, qui permet la construction du champion mondial de la transformation écologique autour de Veolia», a commenté Antoine Frérot, PDG de Veolia. «Cet accord est bénéfique pour tout le monde: il garantit la pérennité de Suez en France, de manière à préserver la concurrence, et il garantit l’emploi. Toutes les parties prenantes des deux groupes sortent donc gagnantes. Le temps de l’affrontement est terminé, le temps du rapprochement commence», a-t-il ajouté.
Les deux parties entendent conclure les accords définitifs de rapprochement d’ici le 14 mai prochain.
Une fois réalité, l’opération permettra la constitution d’un nouveau Suez fort de 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel. Quant à Veolia, il devrait se positionner à l’avant-plan de la transformation écologique avec 37 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel.
Le Luxembourg en cours de cession
Le nouveau Suez devrait opérer non seulement en France, mais aussi en Italie, en République tchèque, en Afrique, en Asie centrale, en Inde, en Chine et en Australie. Concernant le Luxembourg, Suez a ouvert en septembre dernier les à l’allemand Prezero, de même que les activités de recyclage et de valorisation actives aux Pays-Bas, en Allemagne et en Pologne.