L’application Petit Bambou, basée au Luxembourg, propose plusieurs programmes de méditation. (Illustration: Shutterstock)

L’application Petit Bambou, basée au Luxembourg, propose plusieurs programmes de méditation. (Illustration: Shutterstock)

Méditation, nutrition, analyse du sommeil… Pour rendre vos heures passées derrière les écrans plus bénéfiques pour votre santé, voici une liste d’applications dédiées.

1. Méditer avec Petit Bambou

«Choisissez la position qui vous semble la plus confortable. Prenez une grande inspiration par le nez, et expirez doucement par la bouche.» Des séances d’initiation à la méditation de pleine conscience, dont certaines réalisées par le célèbre psychiatre français Christophe André, à celles axées sur des thématiques comme le sommeil ou le travail, l’application Petit Bambou, basée au Luxembourg, propose plusieurs programmes. L’accès aux bases est gratuit, mais il faudra prendre un abonnement d’environ 5 euros par mois pour profiter de toutes les méditations. D’autres applis proposent des programmes similaires, comme Meditopia ou Calm.

2. Respirer avec RespiRelax+

Modifier son rythme cardiaque pour réduire le stress, c’est le principe de la cohérence cardiaque. Pour ce faire, il faudrait, selon les concepteurs de l’application, effectuer six cycles de respiration par minute pendant cinq minutes, dans l’idéal trois fois par jour. Cela permet en tout cas de s’accorder une pause pour souffler plusieurs fois dans la journée. Pour suivre le bon rythme, des applications proposent de synchroniser sa respiration à un objet qui se déplace de haut en bas, comme RespiRelax+, développée par les thermes d’Allevard, en France.

3. Faire le point avec Mon Sherpa

L’application Mon Sherpa se présente comme une sorte de psychologue virtuel. On peut «discuter» avec le sherpa de ses problèmes, tenir un suivi quotidien de son humeur et de la qualité de son sommeil, ou effectuer des exercices thématiques selon ses objectifs — moins d’anxiété, plus de bonheur… Autre possibilité: programmer des rappels au moment de prendre ses médicaments, qu’ils aient rapport ou non avec les sujets ci-dessus.

4. Mieux manger, des courses à l’assiette, avec Yuka et Foodvisor

Il n’est plus rare de voir des clients scanner des produits de magasin avec leur smartphone. L’application Yuka donne une note sur 100 aux aliments, ainsi que des détails sur le niveau de calories, sucres ou graisses et propose également un produit alternatif avec un meilleur score. Et pour un suivi plus précis, l’application Foodvisor permet de scanner chaque repas et de calculer le nombre de calories apportées par rapport aux doses recommandées.

5. Surveiller son état avec Santé

L’application Santé de l’iPhone permet un suivi plutôt complet de son état de santé: du nombre de pas effectués par jour aux heures de sommeil, avec un rappel au moment de se coucher pour respecter ses objectifs. Avec l’Apple Watch, on peut aussi suivre son rythme cardiaque. Et pour ceux qui ne sont pas équipés de la marque à la pomme, les autres acteurs (Samsung, Huawei…) ont éga­lement et très souvent leur propre application de santé, qui peut être combinée à une montre connectée. Des applications individuelles sur les différents stores comme Sleep Cycle ou Podomètre proposent des fonctionnalités similaires.

La santé préventive peu remboursée

Prendre soin de sa santé de manière préventive a un coût. Dans le cas où ces actions auraient un effet bénéfique, elles permettraient même d’alléger les dépenses de la Caisse nationale de santé (CNS). Interrogée à ce sujet, elle assure pourtant que «les soins comme l’hypnose, la sophrologie ou l’acupuncture ne sont pas pris en charge». Seulement «certains médicaments homéopathiques le sont». Ils sont une vingtaine, listés sur le site internet.

«Les presta­tions à charge de l’assurance-maladie accor­dées à la suite des pres­criptions et ordonnances mé­dicales doivent correspondre au mieux à l’état de santé des assurés. Elles ne peuvent dépasser l’utile et le nécessaire, et doivent être faites dans la plus stricte économie com­patible avec l’efficacité du traitement et être conformes aux données acquises par la science et à la déontologie médicale», justifie alors la CNS.

Verra-t-on apparaître, à terme, le remboursement de soins non traditionnels? «La prévention est un des six thèmes principaux élabo­rés dans le cadre du Gesondheetsdësch (plan national de santé, ndlr)», répond seu­lement le ministère de la Santé. Concernant le rembour­sement des soins des psychothérapeutes, prévu par la loi, la Fapsylux, qui représente le métier, dé­nonce des contraintes importantes, comme l’obligation d’une ordonnance du médecin traitant. Suite à un avis du Conseil d’État, le ministère de la Santé a assuré être en train d’adapter le règlement.

Cet article a été rédigé pour l’édition magazine de  qui est parue le 27 janvier 2021.

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