L’instant choisi par Huawei pour demander à l’antitrust chinois de s’intéresser à Google est la généralisation de son propre système d’exploitation dans ses smartphones et montres connectées. (Photo: Shutterstock)

L’instant choisi par Huawei pour demander à l’antitrust chinois de s’intéresser à Google est la généralisation de son propre système d’exploitation dans ses smartphones et montres connectées. (Photo: Shutterstock)

Selon Reuters, la Chine s’apprêterait à enquêter sur la position dominante de Google… à la demande de Huawei, mis au ban dans le déploiement international de la 5G sous la pression américaine.

Attaque, parade, riposte. Le triple mouvement bien connu des escrimeurs met face à face deux géants des technologies, Huawei à ma gauche, Google à ma droite.

Alors que le premier est convaincu que les attaques orchestrées par la Maison Blanche lui ont fait perdre 12 milliards de dollars en 2019, le second pourrait voir s’ouvrir un nouveau front: l’antitrust chinois. Ce qui tomberait particulièrement mal parce que la Chine est en train de se réorganiser pour prononcer des amendes plus spectaculaires et élargir les cas dont elle pourrait être saisie.

Huawei a un intérêt particulier à pousser ses pions maintenant, . Le fournisseur de solutions de télécommunications chinois se prépare à déployer Harmony, son propre système d’exploitation, concurrent d’Android et iOS, justement pour contourner les sanctions américaines.