Le CEO d’ANote Music, Marzio Schena, ici lors de la sélection à Luxembourg, aura 4 minutes pour convaincre le jury, dans la nuit de vendredi à samedi. Verdict vers 17h55 à San Francisco. (Photo: EY)

Le CEO d’ANote Music, Marzio Schena, ici lors de la sélection à Luxembourg, aura 4 minutes pour convaincre le jury, dans la nuit de vendredi à samedi. Verdict vers 17h55 à San Francisco. (Photo: EY)

Qualifiée le 9 juin pour la demi-finale de la Startup World Cup, organisée à Luxembourg chez EY, la start-up luxembourgeoise ANote Music s’est qualifiée jeudi à San Francisco pour la finale de cet événement qui a réuni plus de 10.000 candidats. Verdict, la nuit prochaine.

«Nous nous étions fixé comme objectif d’aller en finale. Avec les dix dernières start-up! Nous y sommes et c’est super». Pendant que le CEO d’ANote Music, Marzio Schena, à San Francisco avec Grégoire Mathonet et la délégation d’EY Luxembourg, se repose, son stratège marketing et business developper, Niels Hoorelbeke, savoure sa joie.

C’est une super nouvelle. Racontez-nous!

Niels Hoorelbeke: «Le pitch de Marzio, deux minutes, s’est très bien passé! Maintenant, nous nous retrouvons en finale avec neuf autres start-up. Là, le pitch sera doublé à 4 minutes, mais nos concurrents ont de très beaux projets. La plupart viennent des États-Unis, un du Japon, un du Canada, un d’Israël.

Et vous rêvez du prix, un million de dollars, un peu?

«Nous sommes contents d’être là. Évidemment que prendre un million, ce serait super! Être dans le top 3, ce serait déjà très bien, ce serait la cerise sur le gâteau. Surtout avec la visibilité que cet événement offre. Y participent plus de 2.500 VC de premier plan et de nombreux journalistes. Verdict, dans la nuit de vendredi à samedi, pour nous Européens, vers trois heures du matin.

Surtout, ça tombe au moment où vous essayez d’avancer dans votre série A de cinq millions d’euros?

«Oui, d’ailleurs Marzio et Grégoire auront après l’événement des conversations avec une société de premier plan qui nous a marqué un intérêt très prononcé. Mais je ne veux pas aller plus loin puisque les discussions avancent. Nous verrons aussi d’autres investisseurs, fonds ou particuliers, avec lesquels nous discutons aussi.»