Anne Harles est la fondatrice d’Alavita. (Photo: Maison Moderne)

Anne Harles est la fondatrice d’Alavita. (Photo: Maison Moderne)

Anne Harles a fondé Alavita. Dans le cadre du dossier «Female Founders» de Paperjam, elle revient sur son parcours et son expérience en tant que fondatrice.

Anne Harles a créé Alavita en 2018. Elle est gérante de cette entreprise de 45 salariés qui regroupe quatre épiceries bio, locales et durables. 

Pourquoi avoir décidé de vous lancer et de fonder votre entreprise? 

«Pour la passion du produit de qualité (j’adore tout ce qui est lié à la nutrition), l’envie de ramener du nouveau et du frais dans le monde de la distribution et dans l’alimentation qui sont dirigés aujourd’hui par de grandes enseignes principalement. Et puis une envie inconsciente de vouloir gérer ma propre entreprise.»  

Quelles sont les qualités nécessaires pour fonder une entreprise?  

«Être empathique, organisée, prévoyante et surtout endurante. Il faut aussi aimer s’intéresser à tout, sans être forcément spécialiste dans un seul domaine.»  

Est-ce que le fait d’être une femme a impacté ou impacte encore votre expérience en tant que fondatrice?

«Je pense qu’être femme fondatrice impacte surtout la manière de diriger. Nous aimons écouter et avons moins de mal à demander de l’aide dans des situations délicates. Le fait d’être femme m’a très rarement porté défaut, et si c’était le cas, je me suis promis que j’allais revenir trois fois plus forte.»   

Pouvez-vous citer un événement ou une date marquante pour votre entreprise/organisation?  

«La crise économique de 2023 m’a poussé à prendre des choix durs, par exemple de fermer Alavita Kitchen, notre restaurant à Bonenvoie, auquel j’ai beaucoup tenu pour son ambiance positive et la qualité des mets. J’ai dû m’avouer que, peu importe les solutions que j’apporterai, le business plan ne marcherait pas. J’ai beaucoup appris de cet “échec”.»  

Quelle est votre devise ou quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné?

 «“Just do it”. Il ne faut pas attendre le moment parfait, car il ne viendra peut-être jamais. 

Qu’est-ce que vous avez découvert sur le monde du business en devenant fondatrice? 

«Tout d’abord, que c’est beaucoup plus difficile que je le pensais. Le Luxembourg apporte simultanément beaucoup d’opportunités dans le monde du business, mais limite l’entrepreneuriat en même temps avec des lois et des règles très strictes et protectrices.»     

Avez-vous une autre activité en parallèle de votre entreprise?

«Je suis associée dans des boucheries au Luxembourg et je pratique énormément de sport, même si plus à un niveau compétitif. Je suis membre de la Fédérations des Jeunes Dirigeants, ainsi que de la Fédération Luxembourgeoise de l’Alimentation et de la Distribution.» 

Quels sont vos projets et vos ambitions pour l’avenir?  

«Continuer à croître et créer de la valeur pour mon entreprise, toujours en m’épanouissant dans ma vie professionnelle.»

Cet article a été rédigé pour l’édition magazine de Paperjam du mois de mars 2024, paru le 28 février 2024. Le contenu du magazine est produit en exclusivité pour le magazine. Il est publié sur le site pour contribuer aux archives complètes de Paperjam.  

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