L’entreprise d’Anne Knepper a rapidement gagné en popularité grâce à sa cuisine innovante et à son ambiance conviviale. Actuellement, Public House compte cinq employés et continue de prospérer sous la direction d’Anne en tant que cheffe de cuisine.
Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer et de fonder votre entreprise?
Anne Knepper. – «Mon rêve depuis un bon moment était d’avoir mon propre restaurant. Après avoir passé plusieurs années à l’étranger pour acquérir une expérience importante, je me suis sentie prête à débuter cette aventure. Je voulais surtout voir comment le concept de durabilité fonctionne dans le secteur.
Quelles sont les qualités nécessaires pour fonder une entreprise?
«Il faut avoir du courage et de la passion pour son métier. Certes, ce n’est pas un chemin facile, mais il faut garder à l’esprit ses convictions tout en restant ouvert à l’environnement qui change sans cesse autour de nous.
Est-ce que le fait d’être une femme a impacté ou impacte encore votre expérience en tant que fondatrice?
«En tant que femme cheffe, j’ai rencontré des défis liés à mon genre dans le monde entrepreneurial. Malgré les stéréotypes, j’ai transformé ces défis en opportunités pour inspirer d’autres femmes. Promouvoir l’égalité des sexes dans la cuisine est crucial, et je m’efforce de créer un environnement où chacun est évalué pour ses compétences, indépendamment du genre.
Pouvez-vous citer un événement ou une date marquante pour votre entreprise?
«Comme le restaurant est récent, il n’y a pas d’événement particulier ou de date marquante jusqu’à maintenant. Chaque jour, le bonheur des clients à la fin du dîner comble mon cœur, rendant ce voyage extrêmement gratifiant.
Quelle est votre devise ou quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné?
«Cyril Molard m’avait dit: ‘’La restauration n’est pas un sprint mais un marathon.’’ Il faut parvenir à faire rouler le projet à long terme. C’est exactement ce que j’ai en tête avec Public House, un lieu qui devient une institution pour sa qualité et sa transparence.
Qu’est-ce que vous avez découvert sur le monde du business en devenant fondatrice?
«En tant que fondatrice, j’ai découvert un monde professionnel exigeant. Des responsabilités étendues, des décisions risquées, un apprentissage continu, des réseaux cruciaux, une flexibilité nécessaire, impact personnel important, mais une satisfaction immense à voir ma vision se concrétiser et influencer positivement le marché.
Avez-vous une autre activité en parallèle de votre entreprise?
«En ce moment, le focus est sur Public House, ce qui ne veut pas dire que ma tête n’est pas remplie de mille idées sur ce qu’il reste encore à faire.
Quels sont vos projets et vos ambitions pour l’avenir?
«Premièrement, Public House demeure un projet très important que je souhaite continuer à voir réussir. Deuxièmement, j’aimerais développer un projet autour de mon pain au levain. Peu importe le projet, il restera toujours centré sur ce que j’aime le plus: manger.»
Cet article a été rédigé pour l’édition magazine de Paperjam , paru le 28 février 2024. Le contenu du magazine est produit en exclusivité pour le magazine. Il est publié sur le site pour contribuer aux archives complètes de Paperjam.
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