Nous vous l’annoncions grâce à en septembre dernier: House17 changeant de main et de nom, pour devenir Tero House17 sous l’impulsion de la reprise des lieux par les frères Lhoist.
Plus précisément, l’ancien club d’affaires de la rue du Nord a fusionné depuis ce mercredi avec le chapitre luxembourgeois du club belge B19, devenant une entité ad hoc, B17. Le même jour, ce dernier présentait le nouveau concept de son restaurant Tero, en présence de Nicolas Lhoist et des fondateurs luxembourgeois de l’ancien B19 local. Une formule qui rencontre déjà un succès indéniable en Belgique, où la mise en place du moto «de la ferme à l’assiette» est notamment facilité par les élevages propres du groupe…
Tout d’abord, et tout comme les salles de réunion des étages, la salle du restaurant a subi un grand coup de frais plus que bienvenu. Au revoir l’ambiance «full black» pesante du passé, remplacée par du bois, du vert très agréable, de belles banquettes et des détails ci et là qui réchauffent l’atmosphère. Une invitation à la convivialité chic renforcée par une carte d’entrées/tapas à partager (compter entre 15 et 22€), également servie dans l’espace apéritif (on pense à l’équivalent au restaurant Um Plateau, qui cartonne) et qui figure quelques petites pépites de saveur: houmous au zaatar, tempuras de soft shell crab (avec le crabe entier, gros coup de coeur), savoureux gyozas aux champignons des bois, noisettes et sudachi, cannelloni de truite fumée, burrata bio ou encore une simple assiette d’excellente salaisons venue d’un des élevages «in house» de porc Duroc et qu’on aurait bien demandé discrètement en format XXL à emporter!
On aurait franchement pu continuer ce déjeuner à discuter joyeusement autour de ces très chouettes. assiettes à partager, mais il était temps de tester la partie plat de résistance. Au programme : du dos de cabillaud en croûte de noisette, de l’entrecôte chimichurri et sa mayonnaise au yuzu (dont le foodie ne peut plus se passer), du burger/frites de patate douce ou encore du poulpe servi avec betterave, estragon et chapelure de pop corn – la plus belle assiette du repas! Avec une belle surprise: aucun plat n’est facturé au delà de 29€, ce qui tranche avec la course aux prix improbables de certains nouveaux établissements du centre-ville…
Attention cependant: bien penser à commander les accompagnements explicitement, qui sont à choisir en plus. Pour les desserts, et on est désolé pour les autres, on vous conseille le Paris Brest, à dégommer les yeux fermés! Déjeuner oblige, on n’a pas vraiment exploré la carte des vins comme elle le méritait (à part un petit Pinot Grigio qui faisait bien le boulot), il faudra donc y retourner! D’autant plus qu’après quelques travaux, «l’attic» – c’est à dire le bar du dernier étage – rouvrira lui aussi d’ici quelques jours et proposera des soirées occasionnelles ouvertes aux membres du club et leurs invités, voire même au public pour certaines.
Le restaurant est quant à lui accessible en permanence et le joli piano installé en son centre nous laisse penser que quelques bonnes soirées, apéritifs ou brunchs dominicaux pourraient bien déraper avec élégance…mais certitude !
Quoi qu’i en soit, on est plutôt très contents de trouver enfin un établissement qui semble pouvoir tenir la route dans cet emplacement premium avec vue, grâce à un concept bon, vertueux et éprouvé.
Tero House17 @ B17: 17, rue du Nord, Luxembourg (Centre-ville), T. 20 10 17 00
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