C’est la très belle résidence de l’ambassadeur Thomas Lambert et de son épouse Sofie qui a servi de cadre à la réception organisée pour célébrer la Fête nationale belge ce 21 juillet. Un événement festif qui a réuni de très nombreux diplomates, ministres, élus luxembourgeois et belges, personnalités des mondes de l’économie, de la banque, de la finance, de l’industrie et autres.
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Lors de son discours, son Excellence a tenu, en pas moins de cinq langues, à jeter un œil dans le rétroviseur, pour rappeler tout ce qui avait été fait durant ce laps de temps dans le domaine des collaborations économiques (missions, accords…), mais aussi de la solidarité internationale dans le cadre de la crise sanitaire. Mais son regard s’est surtout voulu prospectif puisque de nombreuses rencontres, visites et autres missions figurent déjà à l’agenda, pour les mois à venir.
Même si l’esprit était à la fête, Thomas Lambert a souhaité évoquer la solidarité avec le peuple ukrainien. Des membres de l’association LUkraine étaient d’ailleurs présents lors de la réception. «N’oublions pas que des gens meurent là-bas. Nous avions dit que nous ne voulions plus jamais de guerre sur le sol européen. C’est hélas le cas», a-t-il sobrement rappelé.
Son Excellence a également souhaité mettre en exergue la forte solidarité et les liens qui unissent les différents ambassadeurs présents au Luxembourg. Avant d’adresser un merci particulier à l’équipe du consulat. «26.000 Belges vivent au Luxembourg, soit l’équivalent d’une petite ville. Pour gérer cela, ils sont quatre, pas tous à temps plein. Bravo à eux!» Avant de rendre hommage à son épouse, conseillère, mais qui «est aussi le gilet pare-balle qui, parfois, me protège de moi-même».
Pour terminer son discours, l’ambassadeur a choisi comme cinquième langue le latin, histoire de mettre tout le monde d’accord, parce que l’ambassadeur est un homme de culture et aussi car ce coin d’Itzig est très belge et donc festif: «Nunc est bibendum».