Les sept présidents des pays les plus industrialisés au monde auront passé un long moment à table pour avancer sur quelques dossiers-clés comme le nucléaire iranien, la taxe Gafa ou la lutte contre les incendies au Brésil. (Photo: G7)

Les sept présidents des pays les plus industrialisés au monde auront passé un long moment à table pour avancer sur quelques dossiers-clés comme le nucléaire iranien, la taxe Gafa ou la lutte contre les incendies au Brésil. (Photo: G7)

Le G7 de Biarritz s’est terminé lundi soir sur une page de résumé, afin d’éviter que ses avancées, surtout diplomatiques, soient directement battues en brèche sur Twitter. Le président brésilien, Jair Bolsonaro, a aussitôt refusé l’aide internationale.

Il est 20 heures, lundi soir. Là même où il a accueilli les dirigeants des sept pays industrialisés les plus riches pour un long dîner, le président français, Emmanuel Macron, répond à Anne-Sophie Lapix sur France 2.

Et directement, l’hôte du G7, qui sera organisé à Miami l’an prochain, avoue que le résumé de ce sommet tient en une page, a été coécrit par le président américain Donald Trump, pour éviter d’être directement critiqué sur Twitter dans l’Air Force One qui le ramène aux États-Unis.

Le G7 a décidé de débloquer 20 millions de dollars pour aider le Brésil à lutter contre les feux de forêt.

Aide que le président brésilien, Jair Bolsonaro, a directement refusée, accusant le président français d’avoir des réflexes de colonialiste et l’invitant à se concentrer sur ses autres colonies.

«Nous ne pouvons pas accepter qu’un président, Macron, déchaîne des attaques déraisonnables contre l’Amazonie, ni ne dissimule ses intentions derrière l’idée d’une ‘alliance’ des pays du G7 pour ‘sauver’ l’Amazonie, comme si nous étions une colonie ou un no man’s land», dit ce tweet.

La France prête à renoncer à sa taxe Gafa

Les présidents français et américain se sont entendus pour la suppression de la taxe Gafa, validée début juillet, à condition qu’un accord international intervienne à l’OCDE avant la fin de l’année sur la fiscalité des géants du numérique. La France s’est engagée à rembourser les sommes que ces entreprises, principalement américaines, auraient été contraintes de verser d’ici là.

À l’heure où nous publions ces quelques lignes, le président américain n’avait tweeté qu’une seule fois à propos du G7 depuis son avion.