Dans la série «On n’est jamais mieux servi que par soi-même», Jeff Bezos et Amazon, qui ont préparé un «draft» d’une loi américaine pour encadrer la reconnaissance faciale. (Photo: Shutterstock)

Dans la série «On n’est jamais mieux servi que par soi-même», Jeff Bezos et Amazon, qui ont préparé un «draft» d’une loi américaine pour encadrer la reconnaissance faciale. (Photo: Shutterstock)

Comment éviter de devoir s’adapter à une loi écrite par des non-spécialistes, au sujet de la reconnaissance faciale? En l’écrivant soi-même. C’est le pari du patron d’Amazon, Jeff Bezos.

À l’heure actuelle, il n’y a pas de solution de reconnaissance faciale qui ne soit pas victime de biais. Et .

Ce qui n’a pas empêché son patron, Jeff Bezos, de surprendre l’auditoire lors d’une conférence à Seattle, ce mercredi 25 septembre, en annonçant que  pour la soumettre aux autorités fédérales américaines.

«C’est un exemple parfait des choses qui ont des utilisations vraiment positives, vous ne voulez donc pas y mettre le frein», a ajouté Bezos. «Mais, dans le même temps, il existe également un risque d’abus de ce type de technologie. Vous voulez donc une réglementation. C’est une technologie classique à double usage.»

Le sujet n’est pas tellement neuf à bien y regarder. , dans la foulée de Microsoft.

Un thème très important dans le monde de la surveillance, mais aussi et surtout dans le monde du paiement, où, à terme, la reconnaissance faciale pourrait remplacer les codes des cartes bancaires et autres signatures.