Les frontaliers allemands pourront normalement télétravailler tout l’été. Même s’ils dépassent les 25% de leur travail depuis chez eux, ils pourront rester affiliés à la sécurité sociale luxembourgeoise. (Photo: Shutterstock)

Les frontaliers allemands pourront normalement télétravailler tout l’été. Même s’ils dépassent les 25% de leur travail depuis chez eux, ils pourront rester affiliés à la sécurité sociale luxembourgeoise. (Photo: Shutterstock)

Les frontaliers allemands peuvent effectuer plus de 25% de leur temps de travail depuis chez eux sans devoir s’affilier à la sécurité sociale de leur pays de résidence, au moins jusqu’au 31 août.

Après les et les , les Allemands peuvent être rassurés: ils devraient, eux aussi, pouvoir télétravailler sans souci tout l’été.

Le ministre de la Sécurité sociale,  (LSAP), et son homologue allemand, le ministre fédéral du Travail et des Affaires sociales, Hubertus Heil, ont prolongé l’accord portant sur les conditions d’affiliation à la sécurité sociale des travailleurs frontaliers en matière de télétravail jusqu’au 31 août 2020.

Normalement, à partir de 25% de son temps de travail effectué depuis son domicile, un travailleur frontalier doit s’affilier à la sécurité sociale de son pays de résidence. Mais ces jours ne sont pas comptabilisés pendant la période de crise du Covid-19 pour les Allemands.

En attente pour la sécurité sociale des Français

Le même accord a été . Concernant les Français, «nous attendons un retour final», indique le ministère de la Sécurité sociale.

De même, au bout d’un certain nombre de jours de télétravail (19 pour les Allemands, 24 pour les Belges et 29 pour les Français), le salarié devra payer ses impôts dans son pays de résidence. Le quota est gelé pour la France et la Belgique jusqu’au 31 août, et pour l’Allemagne «jusqu’à nouvel ordre», pour le moment.