Le groupe allemand espère finaliser la semaine prochaine avec les pouvoirs publics un plan de sauvetage qui pourrait atteindre les 10 milliards d’euros. (Photo: Shutterstock)

Le groupe allemand espère finaliser la semaine prochaine avec les pouvoirs publics un plan de sauvetage qui pourrait atteindre les 10 milliards d’euros. (Photo: Shutterstock)

Les deux compagnies aériennes, exsangues du fait de l’arrêt des voyages dû à la pandémie de coronavirus, ont demandé le soutien des pouvoirs publics.

Le gouvernement italien prendra en juin le contrôle total d’Alitalia, que la crise du coronavirus a poussé à la faillite, a annoncé le 23 avril le ministre de l’Industrie, Stefano Patuanelli, rapporte Reuters.

Selon ce dernier, le chiffre d’affaires de la compagnie italienne a diminué de 87,5% cette année. Du fait de problèmes financiers antérieurs à la crise, Alitalia est gérée par des administrateurs publics depuis mai 2017, et ses projets de cession à des investisseurs privés ont été stoppés nets par les difficultés causées par la pandémie.

«La nouvelle Alitalia débutera avec une flotte de plus de 90 avions sur les 113 actuels», a précisé le ministre.

Outre-Rhin, Lufthansa, premier groupe européen de transport aérien, est également en mauvaise posture.

Lufthansa explique mener des «discussions intenses» avec les gouvernements d’Allemagne, d’Autriche, de Belgique et de Suisse, pour des aides financières diverses, «afin d’assurer rapidement une solvabilité durable».

Selon les informations de Reuters, le groupe allemand espère finaliser la semaine prochaine avec les pouvoirs publics un plan de sauvetage qui pourrait atteindre les 10 milliards d’euros.

Lufthansa a déjà annoncé le 7 avril un plan de restructuration menaçant 7.000 emplois. Le groupe se séparera de dizaines d’avions et a annoncé la fermeture de sa filiale Germanwings.