Roberto Mendolia accueille favorablement l’annonce d’une prolongation du télétravail sans limitation de durée jusqu’au 31 décembre, même s’il est conscient des implications économiques de cette mesure. (Photo: Nader Ghavami/archives/Maison Moderne)

Roberto Mendolia accueille favorablement l’annonce d’une prolongation du télétravail sans limitation de durée jusqu’au 31 décembre, même s’il est conscient des implications économiques de cette mesure. (Photo: Nader Ghavami/archives/Maison Moderne)

Le syndicat majoritaire dans le secteur financier se réjouit pour la santé des frontaliers tout en ayant une pensée pour l’horeca.

La passés entre le Grand-Duché et ses voisins pour geler le décompte des jours télétravaillés depuis l’étranger était très attendue par les entreprises et les frontaliers. C’est maintenant chose faite: les travailleurs français, belges et allemands employés au Luxembourg bénéficient d’un droit au télétravail illimité jusqu’à la fin de l’année, sous réserve évidemment des dispositions en vigueur dans leur entreprise.

«Ce télétravail longue durée vise bien entendu à protéger la santé des travailleurs, et du côté de l’Aleba, nous nous en réjouissons, puisque la majorité des travailleurs du secteur financier travaillent depuis leur domicile», commente Roberto Mendolia, président du syndicat, rappelant au passage que l’Aleba soutient l’idée d’un jour de télétravail par semaine pour des raisons de bien-être au travail et de mobilité.

Il n’en oublie pas moins les autres secteurs d’activité pour lesquels ce télétravail n’est pas une bonne nouvelle. «Nous voulons également être solidaires avec les secteurs et les ou du commerce de détail par exemple, car nous voyons bien que ce télétravail actuel ‘à forte dose’ a des conséquences négatives sur ces secteurs, et il faut trouver des solutions pour éviter des drames sociaux et des pertes d’emploi massives, liés à nette diminution de la consommation en lien avec le télétravail.»