Annegret Kramp-Karrenbauer était considérée comme la dauphine de la chancelière depuis son accession à la présidence de la CDU en décembre 2018. (Photo: Shutterstock)

Annegret Kramp-Karrenbauer était considérée comme la dauphine de la chancelière depuis son accession à la présidence de la CDU en décembre 2018. (Photo: Shutterstock)

Annegret Kramp-Karrenbauer ne sera pas candidate à la chancellerie en Allemagne. Elle va aussi quitter la présidence de son parti, la CDU, sur fond de tensions politiques liées au poids grandissant de l’AfD dans l’est du pays.

Coup dur pour Angela Merkel. Celle qui pouvait prétendre à sa succession ou du moins représenter une candidature sérieuse en tant que chancelière jette l’éponge.

Selon plusieurs sources, Annegret Kramp-Karrenbauer (57 ans) a décidé de renoncer à succéder à Mme Merkel, dont elle est proche. Elle va également abandonner la présidence du parti conservateur, la CDU.

Surnommée AKK, celle qui fut présidente de la Sarre a indiqué lors d’une réunion de la direction du parti démocrate-chrétien CDU qu’elle «n’a pas pour objectif d’être candidate à la chancellerie allemande». Et ce sur fond de crise politique provoquée par l’élection, le 5 février, du libéral Thomas Kemmerich à la tête du Land de Thuringe avec le soutien des voix du parti d’extrême droite Alternative für Deutschland (AfD) et de dirigeants locaux de la CDU. Un épisode qui continue de provoquer des remous dans la classe politique allemande malgré la démission de M. Kemmerich au lendemain de son élection.

Selon plusieurs médias allemands, Annegret Kramp-Karrenbauer a indiqué vouloir organiser le processus de candidature au poste de chancelier cet été.

Les élections fédérales sont prévues l’an prochain.