Le gouvernement a fait le point sur l’épidémie de coronavirus qui sévit actuellement. Un projet de loi a été adopté en conseil de gouvernement afin de soutenir les PME, qui sont particulièrement exposées. Le recours au chômage partiel a aussi été ouvert, vu le cas de force majeure.

L’épidémie de Covid-19 inquiète et suscite pas mal de nervosité. Le gouvernement tente pour sa part de garder son calme et d’agir avec efficacité. C’est un des messages qui ont été passés suite au qui s’est tenu ce mercredi, et dont le coronavirus était presque l’unique point de l’ordre du jour.

Pour le moment,  et 76 placées en quarantaine. Et tout est fait pour qu’il n’augmente pas. «Évitez si possible les visites non indispensables auprès des personnes les plus vulnérables», a répété le Premier ministre (DP). Et si des symptômes apparaissent, «surtout, restez chez vous et effectuez les . Il ne faut pas prendre le risque de contaminer du personnel soignant.»

Le gouvernement assure aussi que la transparence sera totale quant à l’évolution de la situation. «Il ne faut pas paniquer. Des mesures sont prises selon l’évolution des choses», répète Xavier Bettel.

Les PME face à des difficultés temporaires

Lors du conseil de gouvernement, un projet de loi introduisant une aide aux PME a été adopté, en complément des aides déjà existantes. Il concerne les petites et moyennes entreprises qui se trouveraient en difficulté financière temporaire suite à un événement exceptionnel, comme cette épidémie. Il faut que cet événement ait été reconnu comme ayant un effet nuisible sur l’activité économique, que l’entreprise rencontre des difficultés, et qu’il existe un lien entre les deux.

Une aide bienvenue, car «les PME connaissent davantage de difficultés que les grandes entreprises». Les coûts admissibles se limitent cependant à la perte de revenus et prendront la forme d’une avance récupérable.

Il s’agit là d'une adaptation du régime des minimis. «Il est destiné au financement de projets, avec un strict encadrement de l'Europe», explique , ministre LSAP de l'Économie à Paperjam. «Ici, nous l'ouvrons aux conséquences d'événements exceptionnels, comme cette épidémie.» Le montant maximal prévu par l'Europe restera -plafonné à 200.000 euros.

L’horeca est aussi un secteur fortement touché. Le vient d’être mis à jour pour répondre aux questions de l’hôtellerie et de la restauration sur la protection du personnel, la mise en quarantaine d’établissements et les mesures de soutien envisagées.