Les organismes de sécurité sociale cessent les rendez-vous physiques, sauf urgence. (Photo: Mike Zenari / archives / Maison Moderne)

Les organismes de sécurité sociale cessent les rendez-vous physiques, sauf urgence. (Photo: Mike Zenari / archives / Maison Moderne)

Les administrations organisent une autre prise en charge du public pour limiter les déplacements. La CGFP signale des «mesures de surveillance inutiles».

Inscription à l’Adem en ligne

Les administrations continuent de restreindre les contacts physiques avec le public et adaptent également leurs procédures à la pandémie. L’Adem incite ainsi les personnes qui perdent leur emploi à cause des suites de la pandémie à s’inscrire sur son site internet en remplissant . Un conseiller de l’Adem les contactera par téléphone ou courriel afin de finaliser leur inscription. «Il n’est donc pas nécessaire de se rendre dans une agence de l’Adem pour s’y inscrire ou pour y effectuer une demande d’indemnité de chômage», insiste l’administration de l’emploi.

La sécurité sociale au bout du fil

Depuis lundi, la CNS avait limité l’accès à ses agences et n’acceptait que les visites sur rendez-vous. De nouvelles restrictions entrent en vigueur ce mercredi: les guichets physiques des services des organismes de sécurité sociale sont fermés et remplacés par des services à distance. Pour certains organismes, il reste toutefois possible de fixer un rendez-vous pour les cas d’urgence, notamment auprès de l’Association d’assurance accident, de la Caisse nationale de santé, ou encore de l’Administration d’évaluation et de contrôle de l’assurance dépendance.

Le Fonds du logement joignable par téléphone et courriel 

Le Fonds du logement ferme ses portes du 18 au 27 mars. Il reste toutefois joignable par téléphone et par courriel. La liste des services est à trouver

L’avertissement de la CGFP

Le syndicat majoritaire de la fonction publique salue le recours au télétravail pour les agents de l’État, tout en se montrant vigilant sur sa mise en pratique. «Aucun mécanisme de contrôle inutile et contre-productif ne doit être introduit lors de l’application de ce mode de travail digital», avertit la CGFP. «La situation est assez compliquée et ne doit pas être dévoyée pour mettre en place dans la précipitation de toutes nouvelles méthodes de surveillance non éprouvées.» Le syndicat dénonce des «chicaneries», notamment en matière de «timesheets», alors que les agents doivent composer avec leur vie de famille. «Les défis auxquels le pays fait face à la suite des contaminations croissantes exigent la solidarité et la cohésion», plaide la CGFP.