Plus un magasin, même virtuel, a de références, moins un client, même virtuel, s’y retrouve. Après trois ans à avoir proposé à de grands groupes qui ne peuvent pas aller vendre leurs produits sur Amazon une solution alternative de personnalisation de leurs pages, Adapti proposera dès lundi son service à des PME, même de cinq à dix personnes.

Le client verra les produits en fonction de ses particularités: une femme pas les mêmes qu’un homme, une mère ou un père pas les mêmes que ceux qui n’ont pas d’enfant.

Un système qui a fait ses preuves auprès des supermarchés Leclerc, de Michelin ou d’Intermarché, selon son fondateur et CEO, Antoine Granjon. «La conversion du client augmente de 15%», explique-t-il. Autrement dit, quinze clients sur 100 de plus achètent le produit.

«C’est une sorte de démocratisation de la personnalisation», dit-il. L’offre commencera par un essai de 30 jours pour que les e-commerçants puissent juger de l’intérêt d’Adapti. Ensuite, différentes possibilités d’abonnement et de tarification seront disponibles à 10 euros par mois.

Malgré une multiplication de son chiffre d’affaires par trois, de 100.000 euros l’an dernier à 300.000 euros cette année, la start-up qui emploie sept personnes n’a pas encore atteint son break even – ce moment où elle est profitable –, mais elle s’en rapproche.