L’activité a augmenté pour 37% des entreprises interrogées lors des six derniers mois, et a diminué pour 10% d’entre elles, selon le premier baromètre de l’économie de la Chambre de commerce. (Photo: Shutterstock)

L’activité a augmenté pour 37% des entreprises interrogées lors des six derniers mois, et a diminué pour 10% d’entre elles, selon le premier baromètre de l’économie de la Chambre de commerce. (Photo: Shutterstock)

La Chambre de commerce a publié, ce jeudi 11 juillet, son premier baromètre de l’économie après avoir interrogé, du 17 juin au 1er juillet derniers, 371 entreprises luxembourgeoises. Il montre notamment que l’activité a augmenté pour 37% d’entre elles.

Du 17 juin au 1er juillet derniers, la Chambre de commerce a recueilli le sentiment de 371 entreprises de 10 salariés et plus, représentatives de l’économie luxembourgeoise. Compilant leurs réponses sur des sujets comme l’emploi, la rentabilité, les investissements, et la confiance dans l’avenir de l’entreprise et de l’économie, la Chambre de commerce a publié, ce jeudi 11 juillet, , qui prendra le pouls de l’économie et captera les principales préoccupations des entreprises tous les six mois.

Parmi les principaux chiffres-clés, on peut notamment retenir que l’activité a augmenté pour 37% des entreprises interrogées lors des six derniers mois, et a diminué pour 10% d’entre elles. Les entrepreneurs sont également optimistes pour la deuxième partie de l’année. Seuls 6% d’entre eux prévoyant une baisse de leur activité. Un quart des entreprises interrogées anticipent une amélioration de leur rentabilité lors du prochain semestre, contre 9% qui prévoient une baisse.

Les services financiers et la construction sont les secteurs où la hausse d’activité a été la plus forte. (Photo: Capture d’écran/Chambre de commerce)

Les services financiers et la construction sont les secteurs où la hausse d’activité a été la plus forte. (Photo: Capture d’écran/Chambre de commerce)

71% des entrepreneurs sont confiants dans l’avenir de leur entreprise et 16% très confiants, contre seulement 12% peu confiants ou pas du tout confiants. Près de neuf entreprises sur dix se disent confiantes, voire très confiantes, dans l’avenir de l’économie luxembourgeoise.

L’innovation dans l’industrie

La simplification administrative est une demande récurrente adressée par les entrepreneurs aux pouvoirs publics. Résultat, 2% des dirigeants d’entreprise trouvent les procédures et formalités administratives simplifiées en 2019, tandis que 41% les considèrent plus complexes.

Une des questions du baromètre portait également sur l’innovation. Ce sont les entreprises industrielles qui innovent le plus. 40% d’entre elles ont mené récemment des projets innovants, contre 28% de l’ensemble des entreprises.

Des disparités sectorielles apparaissent aussi quant à l’engagement dans la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Si 40% des entreprises de services financiers ont mené des projets dans le cadre de la RSE au cours des 12 derniers mois, c’est le cas de moins d’une entreprise sur cinq dans les secteurs du commerce, des transports et de la construction.

Des difficultés pour recruter

Le focus a été mis à l’occasion de ce premier baromètre sur le recrutement. Près de 80% des dirigeants interrogés ont ainsi eu des besoins en recrutement allant jusqu’à 20% de leur effectif total, que ce soit pour des remplacements ou des créations de postes. En se tournant vers l’avenir, les besoins concerneront principalement des créations de postes (près de 60%) plutôt que des remplacements.

Une grande majorité des entreprises ayant auparavant eu des besoins en recrutement (près de 90%) ont déjà rencontré des difficultés pour recruter du personnel. Parmi ces entreprises, près de 70% estiment que ces difficultés se sont accentuées ces deux dernières années, «confirmant un marché du travail tendu», explique le baromètre.

Pénurie d’ouvriers et de techniciens

Entre toutes les difficultés citées, 67% des sondés citent l’absence des profils recherchés au Grand-Duché et dans la Grande Région, 54% énoncent des profils disponibles insuffisamment qualifiés, 34% une inadéquation entre l’offre et les attentes de salaires des candidats, 28% évoquent la concurrence d’autres secteurs tels que le secteur public et 19% mentionnent les difficultés à retenir la main-d’œuvre.

Les ouvriers et les techniciens sont les profils les plus recherchés et les plus difficiles à recruter. (Photo: Capture d’écran/Chambre de commerce)

Les ouvriers et les techniciens sont les profils les plus recherchés et les plus difficiles à recruter. (Photo: Capture d’écran/Chambre de commerce)

Quant aux profils les plus recherchés par les entreprises, ce sont les ouvriers, les techniciens, les employés administratifs, les ingénieurs et les développeurs en informatique. Les ouvriers, les techniciens, les ingénieurs et les développeurs informatiques apparaissent également comme les profils les plus difficiles à trouver.