Action n’est pas le seul discounter actif au Luxembourg, l’enseigne Trafic est également présente sur ce segment. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

Action n’est pas le seul discounter actif au Luxembourg, l’enseigne Trafic est également présente sur ce segment. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

Le discounter d’origine néerlandaise Action a inauguré, jeudi, son 2.000e point de vente en République tchèque. Au Luxembourg, l’enseigne compte 10 magasins.

C’est à Prague que le 2.000e magasin Action a été inauguré, jeudi 20 janvier, annonce le discounter, dans un communiqué. Forte de 11 millions de clients hebdomadaires dans neuf marchés européens, l’enseigne originaire d’Enkhuizen, aux Pays-Bas, ambitionne cette année de faire son entrée en Espagne.

«Commencer l’année avec cette incroyable étape marque une réussite majeure pour les plus de 65.000 salariés d’Action qui travaillent maintenant dans toute l’Europe, y compris dans les 2.000 magasins. Sur cette base, nous allons encore accélérer notre croissance internationale dans les années à venir pour servir des millions de clients en Europe», a commenté Hajir Hajji, CEO d’Action.

Les bassins de 30.000 habitants comme cible

Au Luxembourg, Action a inauguré l’été dernier son 10e point de vente, situé à Weiswampach. L’enseigne n’exclut pas de nouvelles ouvertures et cible des emplacements péri-urbains qui desservent des bassins de population de , selon sa directrice générale Belux, Judia Elkadi.

Le marché du bazar discount connaît ces dernières années un essor marqué en Europe. Le Luxembourg n’échappe pas à la tendance, puisqu’en moins de sept ans de présence, Action a ouvert 10 points de vente, situés à Belval, Bettembourg, Schengen, Sandweiler, Beggen, Echternach, Marnach et Weiswampach.

Il n’est pas seul sur le marché, puisque le discounter belge Trafic compte cinq points de vente (Grevenmacher, Capellen, Bertrange, Dudelange, Belval) et a vu entrer dans son capital en 2016 Gifi, acteur historique du marché français avec quatre décennies de présence dans l’Hexagone.


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Dans les rayons de ces discounters figure une majorité d’articles non alimentaires, qui vont des objets saisonniers aux outils, jouets et textiles, en passant par des articles de décoration, de soin de la personne et d’entretien ménager. Si, historiquement, les enseignes se procuraient des fins de série auprès de marques, elles ont aujourd’hui une multiplicité de canaux d’approvisionnement, qui vont des grosses commandes propres à l’achat de lots retirés du circuit traditionnel.

La transposition de la directive européenne relative aux déchets prévoit notamment l’interdiction de détruire les produits non alimentaires invendus. La France a, par exemple, adopté le texte ce 1er janvier 2022. Voilà qui devrait contribuer à l’approvisionnement des discounters pour les prochaines années.