Une vingtaine de marques se sont associées à l’ACL pour créer ce Mobility Loft. (Photo: ACL)

Une vingtaine de marques se sont associées à l’ACL pour créer ce Mobility Loft. (Photo: ACL)

L’Automobile Club du Luxembourg a inauguré lundi 9 septembre son nouveau Mobility Loft destiné à ses 183.000 membres. Son but est d’informer et de former les conducteurs à l’électromobilité.

Pouvoir tester sur un même lieu des voitures électriques de différentes marques, qu’elles soient 100% électriques ou hybrides, savoir si l’électrique est adapté au mode de consommation de sa voiture. Cela fait partie des services que veut apporter le Mobility Loft de l’ACL (Automobile Club du Luxembourg), inauguré le lundi 9 septembre à Bertrange.

«Notre but est d’intervenir en toute neutralité auprès de nos 183.000 membres», a expliqué , directeur de l’ACL, devant le ministre de l’Économie et le ministre de la Mobilité et des Travaux publics .

François Bausch, ministre de la Mobilité et des Travaux publics (à gauche), et Étienne Schneider, ministre de l’Économie (à droite), ont inauguré le Mobility Loft lundi à Bertrange. (Photo: Paperjam)

François Bausch, ministre de la Mobilité et des Travaux publics (à gauche), et Étienne Schneider, ministre de l’Économie (à droite), ont inauguré le Mobility Loft lundi à Bertrange. (Photo: Paperjam)

La mobilité urbaine sous toutes ses formes

Le Mobility Loft possède également sa propre flotte de véhicules électrifiés (hybride, hybride plug-in et électrique) que les membres de l’ACL peuvent louer sur des périodes allant d’une demi-journée à plusieurs jours. Au total, une vingtaine de marques automobiles sont associées au Mobility Loft.

La mobilité urbaine sous toutes ses formes est au cœur de ce nouvel espace, puisque sont également exposés sur place des scooters, et deux bornes de recharge sont en fonctionnement.

Le dieselgate mis en cause

Et face à l’objectif affiché depuis plusieurs années d’atteindre 40.000 véhicules électriques dans le pays à l’horizon 2020, Étienne Schneider a concédé: «Nous ne pourrons bien sûr pas l’atteindre.» Mais pour François Bausch, «ce n’est pas un échec, loin de là. Ce chiffre de 40.000 véhicules électriques, nous l’atteindrons, mais dans quelques années.»

Le dieselgate a notamment été évoqué pour expliquer cette réticence des consommateurs vis-à-vis des constructeurs, «et l’offre n’a pas été assez conséquente pour atteindre ces objectifs, mais cela est en train de se développer», ajoute François Bausch.