Prime exceptionnelle de 500 euros pour tous les salariés, payable en 2025.

Augmentation de la prime de fidélité.

Enveloppe financière à distribuer pour 2024, 2025 et 2026 pour récompenser l’engagement de salariés.

Augmentation des montants de départ et des seuils des quatre groupes.

Augmentation de la présomption d’acquisition de compétence.

Mise en place d’un budget minimum pour les formations dans le cadre d’un outplacement de 5.000 euros (avec un maximum de 8.000 euros).

Augmentation de 10% du budget annuel de formation.

Attribution d’une allocation individuelle de formation d’un minimum 16 heures par an.

En huit points majeurs, c’est ainsi que l’ABBL résume la convention collective du secteur bancaire sur laquelle elle a fini par réussir à s’entendre avec les trois syndicats, Aleba, OGB-L et LCGB, ce jeudi, alors que se profilent les vacances d’été pour beaucoup.

«La formation est essentielle pour l'employabilité des salariés du secteur bancaire, car elle leur permet d'acquérir les compétences nécessaires pour s'adapter aux évolutions technologiques, réglementaires et aux nouvelles attentes des clients, assurant ainsi leur pertinence et compétitivité sur le marché du travail» reconnaissent les deux côtés dans le communiqué. «La nouvelle convention collective prévoit un certain nombre d’avancées dans ce contexte. Ainsi, l’enveloppe budgétaire destinée par les banques à la formation a été augmentée de 10% pour les exercices 2024-2026. Par ailleurs, chaque employé conventionné se voit attribué une allocation individuelle de formation d'un minimum de 16 heures par an (formations obligatoires et de réorientation exclues). De manière générale, les dispositions concernant l’employabilité ont été rédigées de manière à souligner l’engagement conjoint de l’employé et son employeur en la matière.»

«L’évolution des métiers liés aux services bancaires s’est accélérée ces dernières années, poussant les banquiers à développer de nouvelles compétences», analyse le CEO de l’Abbl, Jerry Grbic. «Parallèlement, pour répondre à ces enjeux, les banques luxembourgeoises font face au triple défi d’attirer, de former et de fidéliser des talents, le tout dans un marché très concurrentiel et dans un bassin de recrutement qui tend à s’assécher.»

Les négociations avaient commencé en novembre dernier. Le texte doit encore être avalisé par les différentes organisations.