, le flou persistait sur l’inclusion à l’ordre du jour de l’adaptation du barème de l’impôt, . Or, non seulement celui-ci a été abordé, mais il sera adapté.
Gouvernement et partenaires sociaux sont en effet parvenus à un accord en fin de journée, après une journée de négociations, pour une enveloppe budgétaire globale de 500 millions d’euros.
Et si les syndicats réclamaient l’adaptation de huit tranches d’index, le compromis a finalement débouché sur deux tranches et demie, soit 6,25% (une tranche représentant 2,5%). Il faudra cependant attendre 2024 pour que celle-ci fasse effet. Entre-temps, pour 2023, un crédit d’impôt sera mis en place – rétroactivement au 1er janvier – afin de compenser l’équivalent de deux tranches d’index.
Deux autres points étaient à l’ordre du jour: la compensation de la troisième indexation prévue fin 2023 et le phasing out des mesures de l’accord conclu en septembre, dont l’échéance arrive au 31 décembre 2023 – ce qui .
L’indexation de fin d’année était censée, selon l’accord de septembre, être compensée pour l’année 2023 seulement. Finalement, elle le sera jusqu’au mois de janvier 2024 inclus. , l’indexation en découlant devrait être entièrement versée.
D’autre part, le plafond sur les prix de l’énergie et du gaz décidé en septembre, et qui devrait durer jusqu’à fin 2023, sera finalement prolongé d’une année. Par ce biais, l’inflation pourra être maintenue à 2,8% en 2024 – contre 4,8% selon les dernières prévisions du Statec.