Au côté du ministre de la Coopération, Franz Fayot, tout juste rentrée du Web Summit à Lisbonne, l’ex-Premier ministre, Xavier Bettel, a commenté la publication de l’accord de coalition, expliquant qu’il aurait préféré que les députés en aient la primeur. (Photo: Guy Wolff / Maison Moderne)

Au côté du ministre de la Coopération, Franz Fayot, tout juste rentrée du Web Summit à Lisbonne, l’ex-Premier ministre, Xavier Bettel, a commenté la publication de l’accord de coalition, expliquant qu’il aurait préféré que les députés en aient la primeur. (Photo: Guy Wolff / Maison Moderne)

Les 209 pages de l’accord de coalition ont fuité, vendredi matin. «Au nom de la transparence».

Les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Mais l’accord de coalition est tradtionnellement le point de départ du mandat d’un gouvernement. Composé d’incantations, de promesses d’analyses prudentes et de mesures qui seront mises en musique le plus rapidement, celui qui réunit le CSV et le DP a été publié en premier par Reporter alors même que le Premier ministre était assermenté par le Grand-Duc Henri.

«Cela aurait été bien que les députés aient la primeur» du texte, a réagi Xavier Bettel (DP), interrogé après la fuite dans les médias de l’accord de coalition en milieu de matinée. 

«Il n’y a rien de secret», relativise toutefois l’ex-Premier ministre. Tout en veillant à ne pas entrer davantage dans les détails de l’accord. Même quand on le cherche sur ce terrain-là. «Bien tenté», mais pour cela il faudra vraiment patienter jusqu’à la semaine prochaine.