Le 14 février prochain, cela fera 40 ans qu’ et se sont dit oui en la cathédrale de Luxembourg. Pour l’occasion, Stéphane Bern a rencontré les souverains le 24 janvier dernier à leur domicile.
Le journaliste franco-luxembourgeois n’a pas manqué d’interroger le Grand-Duc sur une possible abdication, d’autant que le couple a fait l’acquisition, l’an dernier, d. «Ce jour arrivera, bien sûr, mais le moment n’est certainement pas encore venu. Je crois avoir encore des choses à accomplir avant de passer la main à mon fils», déclare à ce propos le souverain.
2020 a marqué les , qui a succédé à son père le Grand-Duc Jean au tournant du siècle suite à une abdication.
Il y a sans doute une forme de misogynie à vouloir effacer l’épouse du Grand-Duc.
Le rôle de la Grande-Duchesse Maria Teresa est également abordé dans cet entretien de six pages. Alors que le souligne sa «fonction purement représentative» et appelle à «réformer le fonctionnement de [cette] monarchie», la principale intéressée estime que «tenter de réduire l’institution grand-ducale à un seul représentant de type présidentiel, c’est l’amputer». Et d’ajouter qu’«alors que le Luxembourg se veut exemplaire en matière d’égalité entre hommes et femmes, il y a sans doute une forme de misogynie à vouloir effacer l’épouse du Grand-Duc».
Un travail d’équipe
Henri de Luxembourg ajoute: «Pour moi, la monarchie doit être portée par le couple régnant et la famille grand-ducale». Mais le souverain descendant des Capétiens – comme le nomme ainsi Stéphane Bern – rappelle avoir été élevé selon le précepte qui prévaut notamment chez la famille royale britannique: «Never explain, never complain» (ne pas s’expliquer, ne pas se plaindre).
Henri de Luxembourg souligne l’importance du «binôme au service du pays» qu’il forme avec son épouse et abonde: «Je n’aurais pas pu mener à bien cette tâche, lourde de responsabilités et de sacrifices en termes de liberté, sans la femme que j’aime à mes côtés.»
Et à Maria-Teresa d’insister sur l’amour du couple porté au Grand-Duché: «Exilée cubaine, j’étais en manque d’une patrie […] n’ayant pas connu Cuba, tout ce que j’avais, c’était le Luxembourg».
Institution en cours de refonte
En janvier 2020, le rapport Waringo a épinglé l’omniprésence de la Grande-Duchesse dans la gestion quotidienne du personnel de la Cour grand-ducale et a proposé des .
À l’époque, , .
Depuis lors, quelques recommandations du rapport ont été mises en application comme la , la transformation de la Cour grand-ducale en et l’arrivée d’une : .