Thomas Tomschak est ravi que le Casino Lux­em­bourg – Forum d’art contemporain ait confié l’intégralité de sa nouvelle identité graphique, charte et logo compris, à l’agence Bunker Palace. (Photo: Jan Hanrion/Maison Moderne)

Thomas Tomschak est ravi que le Casino Lux­em­bourg – Forum d’art contemporain ait confié l’intégralité de sa nouvelle identité graphique, charte et logo compris, à l’agence Bunker Palace. (Photo: Jan Hanrion/Maison Moderne)

Entrepreneur confirmé, musicien passionné et trésorier de Design Luxembourg, Thomas Tomschak joue avec les codes et les casquettes. Le temps d’un repas au MoiMoi à Dudelange, il nous parle de son actualité... et de ses goûts culinaires.

Sans se défaire de l’élégante discrétion qui le caractérise, Thomas Tomschak s’investit avec détermination sur plusieurs fronts: la gestion de l’agence de création et de communication Bunker Palace, qu’il a cofondée, l’organisation des Luxem­bourg Design Awards et une vie personnelle rimant avec famille et musique. Il ne re­chigne cependant jamais à une pause gastronomique.

Le vent en poupe

Bunker Palace jouit d’une excellente réputation, notamment sur la scène culturelle européenne. Ce qui vaut à l’agence de travailler, entre autres, avec le Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence, la Gaîté lyrique à Paris, ou encore l’association Lët’z Arles à Luxembourg.

Un nouveau mandat de la part du Casino Lux­em­bourg – Forum d’art contemporain vient de s’ajouter récemment. «Nous sommes ravis que le Casino nous confie l’intégralité de sa nouvelle identité graphique, charte et logo compris», confie Thomas, en dégustant la soupe miso qu’il a commandée en entrée.

La cuisine japonaise trouve particulièrement ses faveurs, car sophistiquée et pauvre en herbes aromatiques, auxquelles il est «majori­tai­rement et malheureusement allergique».

La qualité du produit

Le jeune chef d’entreprise accorde de l’importance à la qualité, tant comme moteur professionnel que comme exigence dans l’assiette.

À ce propos, il confie qu’il «préfère de loin la qualité à la quantité. J’aime quand il se passe quelque chose à chaque bouchée, et je pense que cela passe par la qualité et la fraîcheur des produits, autant que par l’assaisonnent adéquat.»

Une devise qu’il retrouve dans l’excellent chirashi préparé par l’incontournable Hashimoto, qui officie au MoiMoi depuis 2016: «J’adore les plats de poisson cru, même avec mes enfants ou en voyage. Au Japon, je n’ai mangé que ça!»

Du côté de son agence, cette approche autour de la qualité lui a permis entre autres de concevoir toute la plate-forme digitale de Tsume Art, société leader sur le marché des figurines manga, implantée au Grand-Duché.

La cuisine japonaise, sophistiquée et pauvre en herbes aromatiques auxquelles il est allergique convient particulièrement à Thomas Tomschak.  (Photo: Jan Hanrion/Maison Moderne)

La cuisine japonaise, sophistiquée et pauvre en herbes aromatiques auxquelles il est allergique convient particulièrement à Thomas Tomschak.  (Photo: Jan Hanrion/Maison Moderne)

Le design comme dessert

Thomas Tomschak était également en pleine organisation des Design Awards, qui ont eu lieu le 12 juin à l’Abbaye de Neumünster. 232 projets soumis par plus d’une centaine de porteurs, rien de moins.

«Tous les aspects du design ont été abordés, de la mode au design social, en passant par le design d’intérieur», se félicite le trésorier de l’asbl organisatrice Design Luxembourg. Un succès qui fait écho au souhait des organisateurs de voir les différentes branches du secteur plus interconnectées.

L’excellence de l’artisanat, Thomas se la souhaite à lui-même, simplement dans son jardin: «J’aime faire pousser mes légumes, et élever mes poules... Ça devient pas mal avec les années!»