«Allez Gégé, n’aie pas peur du rosé, je te promets qu’il est bien fait!» (Photo: parkerphotography / Alamy Stock Photo)

«Allez Gégé, n’aie pas peur du rosé, je te promets qu’il est bien fait!» (Photo: parkerphotography / Alamy Stock Photo)

Parfois mal-aimé, souvent sous-estimé, le rosé sait pourtant sortir du lot quand il est bien fait. Et aucun doute qu’il va s’imposer sur nos terrasses dans les semaines estivales à venir, chez soi ou bien dehors! Suivez le(s) guide(s).

Le rosé d’Alexandre Proudhon (Vinissimo)

Rosapasso Originale IGT, Biscardo (Italie-Vénétie) «Ce vin rosé issu du cépage pinot noir 100% est idéal pour accompagner tous vos plats d’été. Les vignes sont situées près de Barbarano, sur un terroir argileux, ce qui confère une belle minéralité et une belle fraîcheur à ce vin. La robe est rose clair, et le nez s’ouvre sur des notes subtiles et délicates de fruits rouges, de groseille, avec des notes d’agrumes. La bouche se montre gourmande avec un bel équilibre. À accorder avec tartares de thon, salades, antipasti, carpaccios et poissons grillés... »

10,26€ la bouteille et 20,52 € le magnum en boutique chez , 1, boulevard F.W. Raiffeisen, Luxembourg (Cloche d’Or), T. 52 52 10 500

Le rosé de Gildas Royer (In Vino Gildas)

Rosette, Santorini, Grèce

«Une robe incroyablement intense, sexy. Heureusement, le vin n’a pas le goût de sa couleur: il offre au nez des petits arômes tout discrets de pivoine fraîche, une attaque en bouche franche, une certaine largeur, une finale anisée. Un rosé singulier mais un rosé à craquer… avec un tartare de bœuf coupé au couteau, persil plat et câpres. Un rosé qui s’assume et qui ne fait pas mal à la tête... On le sait: on en boit autant qu’on en vend!»

29€ en boutique chez , 105, avenue du Dix Septembre, Luxembourg (Belair), T. 44 19 72

Le rosé de Thibaut Thirion (Pas Sage)

Côtes de Provence: Château Maravenne «Collection Privée» Bio 2019

«Un bon rosé parfait en cépages Grenache/Syrah/Cinsault pour la saison qui arrive, parfait à l’apéro ou avec nos tapas/fish bar, fruits de mer et ceviche grâce à son côté minéral et salin.  Le domaine est certifié bio depuis 2000 et est situé juste en face des îles de Port-Cros et Porquerolles... »

35€ sur table au , 6, Grand-Rue à Luxembourg (Centre-ville), T. 26 20 08 56

Le rosé d’Arnaud Vaingre (Vinoteca)

Château Malherbe Côtes de Provence Rosé 2018

«Situé à l’extrême sud de la France, le Château Malherbe est probablement le rosé de Provence à pouvoir autant mettre en avant son terroir. Travaillées en bio, les vignes situées sur les contreforts du Cap Benat se jettent littéralement dans la Méditerranée. Un rosé d’une finesse folle, d’une aromatique incroyablement juste qui accompagnera depuis l’apéro jusqu’aux repas les plus gastronomiques!»

24,90€ chez , 14, côte d’Eich à Luxembourg (Centre-ville), T. 26 68 38 43

Le rosé de Tanja de Jager (Dipso)

Hecht et Bannier

«Dès qu’on le goûte, on a qu’une seule pensée en tête: encore, encore, encore! Il est très facile à boire car super rafraîchissant sans être trop doux ou fort en goût. On ressent tous les arômes de la Provence, et il n’y a même pas besoin d’un glaçon – même si on ne juge pas les amateurs de glaçons dans le vin!»

38€ sur table au , 4, rue de la Loge à Luxembourg (Centre-ville), T. 26 20 14 14

Le rosé d’Antoine Clasen (Caves Bernard-Massard)

Massuka

«Il y a 3 ou 4 ans, j’ai voulu essayer de faire une nouvelle sorte de rosé à Luxembourg, un peu plus ‘provençal’ mais en respectant les terroirs et les cépages locaux. Contrairement à ce que nous faisons d’habitude, j’ai assemblé plusieurs cépages, fait des macérations sur des pinot gris et pinot noir, ajouté un peu de pinot blanc et le résultat est plutôt sympa! Au début, je l’ai appelé Maceria, en référence aux origines romaines de notre ville Grevenmacher (‘macher’ équivaut à ‘maceria’ en latin, le mur sec), mais un Portugais qui a de larges épaules (groupe Pernot Ricard) trouvait que le nom ressemblait trop à sa marque de brandy Macieiera. Donc retour à la case départ pour le nom. Un jour, en Finlande, où nous sommes très présents sur le marché, mon importateur me parlait toujours de Massuka. Aucune idée de quoi il s’agissait. En fait, c’est un petit diminutif affectueux que donnent les Finlandais à Bernard-Massard (pas si facile à prononcer en finnois...). On avait notre nom!»

11€ actuellement sur la et à la vinothèque Bernard-Massard, 22, route du Vin à Grevenmacher.

Le rosé de Franz Dickes (Vins Fins)

Chapelle de Boucarut, cuvée Nina 2017

«Une IGP Côteaux du Pont du Gard, 60% Merlot, 20% Carignan, 20% Cinsault, propriété d’un ecclésiastique de Roquemaure dont la demeure avec sa chapelle attenante datent de 1758. Après avoir goûté et regoûté une douzaine de rosés la semaine dernière en Provence, notre dévolu s’est cristallisé sur ce joyaux, à la robe rose pâle et au juste équilibre entre fraîcheur et fruit. En outre, il comporte toute la typicité de son terroir, sans intrants et sulfité à 15mg... Un pur jus de raisin naturel, qui en fait un vin de partage par excellence!»

29€ sur table et 14€ à emporter aux , 18, rue Münster à Luxembourg (Grund), T. 26 20 04 49

Le rosé de Pascal Carré (La Cave des Sommeliers)

Bandol Rosé 2019 D. de La Bégude

«Classée parmi les meilleurs rosés de France, cette cuvée, et le domaine, sont à découvrir. Robe rose corail intense, nez de fruits rouges, framboise, groseille, canneberge sur fond de minéralité. Bouche ample, vineuse, contrastée par une belle acidité, ce qui offre un bel équilibre d’ensemble.»

19.83 € en boutique à la Cave des Sommeliers, 2, rue de Kleinbettingen, Steinfort, T. 26 10 89 10, et sur la

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