313.511 personnes bénéficient désormais d’un schéma vaccinal complet au Luxembourg, soit plus de 50% de la population. Et 389.229 personnes ont, pour l’instant, reçu une seule première dose. (Photo: Nader Ghavami/Maison Moderne)

313.511 personnes bénéficient désormais d’un schéma vaccinal complet au Luxembourg, soit plus de 50% de la population. Et 389.229 personnes ont, pour l’instant, reçu une seule première dose. (Photo: Nader Ghavami/Maison Moderne)

Depuis le début de la campagne de vaccination, plus de 93% des nouvelles infections au Covid-19 ont concerné des personnes non vaccinées. Sur 26.210 infections en six mois, seules 765 personnes pleinement vaccinées ont été contaminées, soit 2,92% des cas. 815 personnes n’avaient reçu qu’une dose.

En six mois, entre le 1er janvier et le 22 juillet 2021, 765 personnes pleinement vaccinées ont, malgré tout, été infectées par le Covid-19, selon une réponse publiée vendredi 23 juillet par la ministre de la Santé, (LSAP), à une question parlementaire du député (déi Gréng).

Un chiffre à remettre, bien sûr, dans son contexte: sur la même période, 26.210 nouveaux cas de Covid-19 ont été répertoriés. Les personnes vaccinées ne représentent donc que 2,92% des infections, ce qui illustre l’efficacité de la protection offerte par la vaccination.

Par ailleurs, l’injection de la première dose permet déjà manifestement une bonne protection: 815 personnes ayant reçu une première dose ont été contaminées par le Covid-19, soit 3,11% des personnes infectées.

En toute logique, le reste des personnes infectées – 24.630 personnes – n’avaient pas encore reçu de dose de vaccin. Ainsi, les personnes non vaccinées représentent 93,97% des infections.

Ces chiffres permettent ainsi d’évaluer de manière transparente l’efficacité de la vaccination. Pourtant, dans un premier temps, une réponse à la même question publiée mercredi 21 juillet n’avait pas permis d’avoir de détails, le ministère se disant incapable de répondre du fait de la nécessaire protection des données. «Le ministère de la Santé n’effectue, à ce jour, pas de traitement de données à caractère personnel permettant de croiser les données des personnes infectées avec les données des personnes ayant bénéficié d’une première dose de vaccin, d’un schéma vaccina complet ou encore d’une autre vaccination», expliquait le ministère. Tout en fournissant les réponses en question deux jours plus tard.