Marc Schiltz, le directeur du FNR, est heureux que le secteur de la recherche et de l’innovation soit une priorité du gouvernement.  (Photo: Paperjam)

Marc Schiltz, le directeur du FNR, est heureux que le secteur de la recherche et de l’innovation soit une priorité du gouvernement.  (Photo: Paperjam)

Le Fonds national de la recherche a 20 ans. Et contribue grandement à faire du Luxembourg un des leaders de l’innovation au niveau européen.

Le Luxembourg est un paradis, en tout cas pour les chercheurs. Lors de la présentation du bilan 2018 du Fonds national de la recherche, , présidente du conseil d’administration, a rappelé «que le Luxembourg figurait parmi les leaders dans le domaine de l’innovation en Europe. L’European Scoreboard nous place en seconde position.»

Étonnant? Pas tant que cela si on en croit , le directeur du FNR, un acteur public né en 1999 dans le but de soutenir et stimuler la recherche. «La dynamique est réelle. D’ailleurs, tous les budgets sont en hausse. Preuve que le gouvernement fait plus que jamais de la recherche et de l’innovation des priorités.»

735 dossiers introduits

L’année 2018 a d’ailleurs été marquée par la nouvelle convention pluriannuelle qui se terminera en 2021. Durant ce temps, l’État va octroyer pas moins de 265,41 millions au FNR, qui les fera à son tour parvenir aux acteurs de la recherche via ses instruments financiers.

Et le succès est au rendez-vous. En 2018, pas moins de 735 dossiers ont été introduits dans le but d’un financement. 260 ont été retenus et aidés à hauteur de 72,1 millions d’euros. Et l’an passé, 12,58 millions ont été investis dans des transferts de résultats de recherche dans des innovations économiquement viables. Les collaborations avec le secteur privé vont d’ailleurs continuer à augmenter.

Attirer des talents, collaborer au niveau international

Outre cibler les priorités nationales de la recherche, le FNR veut aussi continuer à développer des collaborations internationales et à attirer des talents. Un exemple? En 2014, le FNR a pu octroyer une bourse au Dr Dirk Brenner, sommité dans le domaine de l’immunologie moléculaire.

Mais la surveillance des bateaux via les données issues de l’espace, la thermodynamique dans les transformations chimiques ou le projet Famoso-2 (l’étude de 2.000 photos relatives à l’Arbed afin de déterminer les liens entre industrialisation et culture, économie et transformation de la société) sont d’autres exemples de projets soutenus. Et qui, demain, trouveront des applications dans notre quotidien.