Le ministre du Travail, Dan Kersch, a précisé que pour les entreprises «invitées à refaire une demande», «la date de la première demande sera prise en compte pour le calcul du chômage partiel de sorte qu’elles ne subissent pas de désavantage». (Photo: Nader Ghavami/Archives)

Le ministre du Travail, Dan Kersch, a précisé que pour les entreprises «invitées à refaire une demande», «la date de la première demande sera prise en compte pour le calcul du chômage partiel de sorte qu’elles ne subissent pas de désavantage». (Photo: Nader Ghavami/Archives)

Si 8.500 demandes de chômage partiel ont été formulées sur le nouveau site myguichet.lu, 7.000 réalisées via l’ancienne procédure doivent faire l’objet d’une nouvelle demande. La date de la première demande sera cependant prise en compte pour le calcul du chômage partiel, afin d’éviter tout désavantage.

«La date de la première demande sera prise en compte pour le calcul du chômage partiel de sorte que les entreprises ne subissent pas de désavantage», informait mardi le ministre du Travail,  (LSAP), dans une réponse parlementaire.

Les députés (CSV) et (CSV) s’inquiétaient que les demandes de chômage partiel effectuées avant la mise en service de la nouvelle procédure en ligne sur ne soient pas prises en compte.

Si 8.500 demandes ont déjà été formulées sur myguichet.lu depuis le 27 mars, 16.000 demandes avaient été réalisées via l’ancienne procédure avant cette date. Sur ces demandes, 3.000 sont des doublons et 6.000 ont été transférées à l’Adem. Il en reste , soit parce que les formulaires n’étaient pas lisibles, soit parce qu’il manquait des informations importantes.

Or, faire à nouveau une demande est «une perte de temps considérable qui peut, le cas échéant, s’avérer néfaste pour l’avenir de leur activité», s’inquiètent les deux députés.

«Ces 7.000 entreprises ont été immédiatement contactées par I’Adem les 2 et 3 avril 2020 afin de les informer que leurs demandes n’ont malheureusement pas pu être traitées», informe Dan Kersch. Et, si elles ont été «invitées à refaire une demande», «la date de la première demande sera prise en compte pour le calcul du chômage partiel de sorte que les entreprises ne subissent pas de désavantage», précise le ministre.

5.000 demandes déjà traitées

Le nouveau système mis en ligne le 27 mars dernier a pour objectif de permettre de traiter plus rapidement les milliers de demandes affluant depuis les mesures de confinement pour endiguer l’épidémie de coronavirus. Avant les mesures de confinement, 25 à 30 entreprises par mois seulement étaient concernées par ce type de demandes.

À la date du 6 avril 2020, près de 2.500 demandes pour plus de 37.000 salariés ont déjà pu être traitées par I’Adem, sachant que le coût s’élève à 57,3 millions d’euros, informe la réponse parlementaire. À cela s’ajoutent les 2.500 demandes validées par le Comité de conjoncture pour plus de 35.000 salariés et un coût de 86,9 millions d’euros.