L’Alfi donne un rendez-vous virtuel aux professionnels de la distribution des fonds. (Photo: archives Maison Moderne)

L’Alfi donne un rendez-vous virtuel aux professionnels de la distribution des fonds. (Photo: archives Maison Moderne)

Pour cette édition de la traditionnelle Global Distribution Conference de l’Alfi, le virtuel reste de rigueur. 765 participants sont inscrits à l’heure actuelle, provenant de plus de 40 pays. La conférence sera diffusée en direct via live streaming.

La Global Distribution Conference est consacrée aux problématiques sur la distribution mondiale, la spécialité principale du Luxembourg. Organisée en partenariat avec Nicsa, l’association nationale américaine des services aux sociétés d’investissement, et HKIFA, l’association des fonds d’investissement de Hong Kong, elle réunit les principaux distributeurs de fonds et gestionnaires d’actifs du monde entier.

Au programme cette année, les questions relatives à la distribution et aux fonds d’investissement durables se tailleront la part du lion. Ce sera l’occasion de revenir sur les enseignements de la «European Sustainable Investment Funds Study 2021» commandée par l’Alfi et qui donne un aperçu du paysage actuel des fonds durables en Europe. Cette étude, présentée au début de l’été, insistait sur le fait que les fonds durables constituent le segment à forte croissance du secteur des fonds d’investissement en Europe. En 2020, ils ont capté 52% des souscriptions nettes et ont représenté 11% du total de l’encours des fonds domiciliés sur le Vieux Continent.

Et sur ce segment, le Luxembourg tire son épingle du jeu: le Luxembourg a attiré 44% des souscriptions nettes réalisées dans tous les domiciles européens en 2020 pour un actif de 371 milliards d’euros fin 2020.

On trouve le programme détaillé .

En attendant le retour en présentiel

La manifestation, comme pour la conférence de printemps, se déroulera encore en virtuel.

Une formule qui a les avantages de ses inconvénients. Ainsi, si le basculement vers le tout-digital permet d’assurer un réel suivi des contacts existants, cela pose des problèmes pour les marchés à défricher, confiait au printemps dernier à Paperjam , directeur général adjoint de l’Alfi, pour qui un réseau qui existe peut se maintenir à distance de façon électronique. Et s’il peut être frustrant de ne pas pouvoir se voir, cela n’empêche pas de travailler. «Travailler à distance permet d’avoir des contacts beaucoup plus fréquents, réguliers et beaucoup plus simples.»

Le digital favorise la participation et permet de toucher un public beaucoup plus vaste qui, sans cela, n’aurait pas forcément fait le déplacement. On compte, pour cette édition, des participants venant de pays lointains qui, d’ordinaire, ne font pas le déplacement en nombre comme l’Inde, le Vietnam ou la Malaisie.

Mais pour tout ce qui est réseautage et business developpement, rien ne remplacera le contact physique. Pas question donc d’abandonner les visites sur place pour renouer les contacts et avoir des échanges. La prochaine conférence hybride, combinant présentiel et digital, sera la conférence PE & RE (Private Equity et Real Estate) programmée les 30 novembre et 1er décembre prochains.