Le Luxembourg est le deuxième pays en Europe à avoir suscité le plus de candidatures par rapport au nombre d’habitants, derrière la France et devant la Belgique. (Photo: Shutterstock)

Le Luxembourg est le deuxième pays en Europe à avoir suscité le plus de candidatures par rapport au nombre d’habitants, derrière la France et devant la Belgique. (Photo: Shutterstock)

65 des 22.589 candidatures reçues par l’Agence spatiale européenne viennent du Luxembourg, a dit l’ESA mercredi matin lors d’une conférence de presse. Dont 12 femmes.

La campagne de recrutement des «Thomas Pesquet du futur» a encore mieux fonctionné que prévu: l’Agence spatiale européenne a indiqué mercredi matin lors d’une conférence de presse que plus de 22.000 personnes, parmi lesquelles des ressortissants des États membres de l’ESA mais aussi 367 personnes non éligibles, principalement indiennes, ont participé à la campagne, contre 8.000 «seulement» lors de la dernière fenêtre de tir en 2008.

Parmi ces 22.589 personnes, 65 candidatures viennent du Luxembourg, dont 12 femmes. En nombre de candidatures par habitant, cela place le pays à la deuxième place européenne, derrière la France et devant la Belgique. L’ESA a relevé la hausse spectaculaire du nombre de candidatures féminines. Les femmes représentaient 15,3% des candidats en 2008, contre 24% cette année.

Cette campagne, qui se voulait très inclusive, a aussi recueilli les candidatures de 257 personnes souffrant d’un handicap, dont un Luxembourgeois.

La campagne, qui devait se terminer le 28 mai, avait été prolongée pour permettre aux ressortissants du dernier pays à rejoindre l’agence de postuler. Après la fermeture de la première phase, les dossiers commenceront à être étudiés et des tests psychologiques auront lieu jusqu’en novembre, des tests psychomoteurs et physiques jusqu’à avril 2022, une sélection médicale jusqu’en août 2022, et deux tours d’interviews avant les nominations en octobre 2022, probablement plus pour quatre que pour six astronautes.