Sur le segment des appartements existants, le prix moyen au mètre carré est désormais supérieur à 9.000 euros sur Luxembourg-ville, alors qu’il était de 8.100 euros un an plus tôt. La capitale reste de loin la zone la plus chère pour trouver un bien de ce type, mais la fourchette y est très large puisqu’elle va de 6.000 euros à plus de 12.000 euros le m2, selon le quartier et le type de bien, analyse Julien Licheron.
Les prix décroissent ensuite lorsqu’on s’éloigne de la capitale, avec des différences qui restent très marquées. Mais on doit aussi remarquer le phénomène d’homogénéité dans l’évolution des prix sur l’ensemble du territoire. C’est assez récent. Jusqu’à il y a deux ans, on observait que les prix augmentaient annuellement de 7% ou 8% sur Luxembourg-ville, de 4% ou 5% dans le pourtour de la capitale et dans le sud du pays, et seulement de 2% ou 3% en moyenne dans les communes du Nord et de l’Est.
Sur le marché des appartements existants, les aides à la rénovation représentent un apport important pour tirer le prix des biens vers le haut. Avec le risque, évidemment, de voir un fossé se creuser entre les biens vraiment vétustes et ceux qui ont été rénovés, notamment d’un point de vue énergétique. Mais sur un marché tendu comme celui de la capitale, la différence n’est pas encore flagrante en termes de prix. Tous les biens se vendent, et les écarts de prix ne reflètent probablement pas en intégralité, actuellement, les différences dans les performances énergétiques des biens vendus.