Des serveurs mal entretenus sont autant de portes ouvertes aux cybercriminels. (Visuel: Shutterstock)

Des serveurs mal entretenus sont autant de portes ouvertes aux cybercriminels. (Visuel: Shutterstock)

La sécurité de 533 serveurs tournant sous Microsoft Exchange apparaît suffisamment compromise pour que la CSSF s’en émeuve.

Dans un communiqué officiel adressé ce 24 février, la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF), le gendarme financier de la Place, s’émeut de l’inaction de certaines sociétés face à une vulnérabilité touchant les serveurs Microsoft Exchange. Ces vulnérabilités, connues depuis quelques mois déjà, ont fait l’objet de patchs fourni par Microsoft, le dernier à la mi-février.

Mais le déploiement de ces rustines ne semble pas avoir été réalisé par tous les clients de la firme de Richmond. «533 serveurs n’ont pas été mis à jour avec le dernier patch de février 2023 après une semaine», (Circl). Celui-ci s’inquiète également du fait que «les installations non corrigées les plus anciennes n’ont pas été corrigées depuis 22 mois».

Face à cette situation, le Circl a dû publier une alerte afin de rappeler les risques que courent les usagers de serveurs «potentiellement» compromis.

À savoir l’accès par des tiers à des données privées, confidentielles et/ou liées à l’entreprise; la modification ou suppression non désirée de données; l’exfiltration de données; l’infection d’autres parties de l’infrastructure; une perte de productivité avec une perte financière due à la réinstallation de l’infrastructure; une perte financière par chantage et, enfin, une atteinte à la réputation.

La CSSF recommande fortement à ses ouailles de vérifier si les bonnes mises à jour de sécurité ont été faites ou, en cas de besoin de support, de se tourner vers le Circl. Par téléphone – (+352) 247 88444 – ou par mail ().