Pour le mois de mai, le nombre de demandes de chômage partiel a diminué par rapport au mois d’avril. Au total, 60 entreprises ont introduit une telle demande, soit cinq de moins que le mois précédent. Le Comité de conjoncture a statué favorablement sur 52 d’entre elles, dont 39 relèvent de source conjoncturelle, c’est-à-dire concernant des entreprises appartenant à un secteur ou à une branche rencontrant des difficultés d’ordre conjoncturel.
Pour les autres, neuf sont de source structurelle, ce qui signifie qu’elles sont liées à un plan de maintien dans l’emploi comprenant des engagements précis que l’entreprise prévoit de mettre en œuvre. Quatre demandes sont, elles, motivées par un lien de dépendance économique, concernant principalement des sociétés travaillant pour d’autres entreprises, notamment en sous-traitance. Au total, 5.233 emplois à temps plein sont concernés, contre 5.923 le mois précédent.
Bilan du chômage partiel de janvier
Le Comité de conjoncture a également fait le point sur les demandes de chômage partiel du mois de janvier, approuvées en décembre. Ce mois-là, 74 demandes avaient été avisées favorablement, mais finalement, 51 d’entre elles ont effectivement eu recours au chômage partiel. «Quatre dossiers restent à l’heure actuelle toujours en cours d’instruction, portant le nombre de dossiers acquittés à 47», précise le Comité de conjoncture.
Au total, 1.956 salariés ont réellement chômé (soit 61.994 heures), ce qui représente pour le fonds pour l’emploi un coût de 1,24 million d’euros. Par ailleurs, le Comité de conjoncture a émis un avis positif concernant trois demandes d’exemption fiscale dans le cadre d’indemnités de départ et de licenciement, pour un total de 78 personnes. Il a également fait le point sur le dossier Liberty Steel. La prochaine réunion aura lieu le mardi 20 mai.