Post a fait le choix de vêtements «fairtrade» et compte bien persévérer en ce sens. (Photo: Post)

Post a fait le choix de vêtements «fairtrade» et compte bien persévérer en ce sens. (Photo: Post)

Chaque vendredi, la rédaction de Paperjam livrera 5 petites infos légères, pétillantes, amusantes, décalées ou encore originales, et garanties… sans lien avec le Covid-19.

Un jeu de cartes très design signé Sascha Di Giambattista

Pas facile pour les artistes et designers de disposer de visibilité actuellement. L’initiative de SES n’en est que plus sympa. L’entreprise de Betzdorf a demandé à Sascha Di Giambattista de réaliser le dos de cartes à jouer, éditées en version limitée en cette fin d’année, en tant que «giveaway».

Il devait pour l’occasion montrer comment les satellites O3b mPower vont impacter le monde, et notamment les communications du futur. Un challenge pris très au sérieux par le créateur. «Ce fut une tâche inspirante et puissante. Un peu comme une mission spatiale quand la pression était réelle, mais j’ai été très excité par le fait d’en faire partie», dit-il.

Et SES se félicite aussi de cette collaboration. «Il y a beaucoup de talents au Luxembourg. Travailler avec Sascha fut en tout cas passionnant et une belle réussite. Nous sommes ravis de ce bout de chemin effectué ensemble», souligne Irina Douziech, du service de communication externe. 

On peut en savoir plus sur lui via le compte Instagram @giambasrcrm.

Un travail qui fut très excitant, mais pas dénué de pression. (Photo: SES/Sascha Di Giambattista)

Un travail qui fut très excitant, mais pas dénué de pression. (Photo: SES/Sascha Di Giambattista)

Des tenues «fairtrade» pour Post

Un pas de plus sur le chemin d’une démarche sociale et environnementale pour Post. Depuis le mois de novembre, le personnel du réseau de vente Post Courrier et Post Telecom est habillé de gilets et de pulls en coton bio. Ceux-ci sont certifiés «fairtrade» et fournis par Akabo, installé à Bonnevoie et qui commercialise exclusivement des vêtements durables et équitables.

L’entreprise a été identifiée «comme partenaire de choix, répondant à la fois aux critères du commerce équitable, ainsi qu’aux exigences de qualité et de confort pour les collaborateurs», explique Post dans un communiqué.

En phase avec sa démarche RSE initiée en 2012, Post Luxembourg a déjà commandé 750 pièces «fairtrade». Et étudie les possibilités de faire de même en ce qui concerne d’autres tenues de travail.

La symbolique jonction de deux conduites

La future station d’épuration de l’Eisch est l’exemple même d’une parfaite collaboration entre le Luxembourg et la Belgique, via le programme Interreg. Sa mise en service est attendue pour le printemps 2021. Construite en territoire belge, elle traitera les eaux usées des villages belges de Sélange, Autelbas, Sterpenich et Rosenberg, ainsi que les eaux usées des villages luxembourgeois de Fingig, Clemency, Grass, Kahler, Kleinbettingen, Hagen et Steinfort.  

Les eaux traitées seront déversées dans la partie luxembourgeoise de l’Eisch.

Et le chantier va bon train. La connexion physique des conduites sous pression posées sur les territoires belge et luxembourgeois, à la frontière entre les deux pays, a eu lieu cette semaine. Un moment très symbolique un peu semblable, à une autre échelle, à l’instant historique lors duquel les deux bouts du tunnel sous la Manche ont effectué leur jonction sous-marine.

Une jonction symbolique juste sur la frontière. (Photo: Idelux)

Une jonction symbolique juste sur la frontière. (Photo: Idelux)

Un dictionnaire absurde qui nous a fait rire

Au Luxembourg, Sébastian Pirlot n’est pas l’homme politique belge le plus connu. Celui qui fut parlementaire et est bourgmestre de Chiny bénéficiera peut-être de plus de visibilité au-delà de la frontière du royaume grâce à ses talents d’auteur.

Journaliste de formation, l’homme n’est pas dénué d’un humour décapant pour certains, irritant pour d’autres. Voici quelques années, il avait publié «Le Journal intime d’un homme de Chambre». Il revient cette fois avec un «Dictionnaire absurde des années 2019-2020». À mettre entre toutes les mains, mais gare aux âmes sensibles.

Enfant des années 80, un brin rock‘n’roll, Sébastian Pirlot aime les Monty Python et l’humour abrasif de Pierre Desproges, presque un père spirituel pour lui. Il s’est d’ailleurs inspiré de lui pour ce dictionnaire, qui passe à la moulinette une kyrielle de personnages. La satire est omniprésente, la caricature évidemment forcée, mais la calomnie n’est pas à l’ordre du jour. Au contraire de l’autodérision, puisque l’auteur s’allume lui-même dans la préface.

Il s’est aussi fait un malin plaisir de brouiller les pistes, puisque certains éléments des bios sont vrais, mais d’autres faux. À une époque où les «fake news» pullulent, voilà qui est perturbant. Tout comme le fait que pour faire filer ses définitions de A à Z, il a finalement inventé ou trituré certains mots.

Sébastian Pirlot signe un ouvrage aussi rafraîchissant que décapant! (Photo: La Meuse Luxembourg)

Sébastian Pirlot signe un ouvrage aussi rafraîchissant que décapant! (Photo: La Meuse Luxembourg)

En réalité, on rit beaucoup en le lisant, que l’on connaisse ses «victimes» ou non. Même si l’exercice est aussi l’occasion de dénoncer des situations intolérables, par exemple la famine en Afrique.  

L’ouvrage se parcourt vite et est très rafraîchissant.

Publié aux Éditions Baudelaire en France, de cette maison ou via différentes plateformes (Amazon, Fnac…) et des librairies en ligne. Une simple recherche internet permet de le trouver. «Je l’ai voulu court (158 pages) et disponible à un prix abordable (14 euros)», signale l’auteur. Qui a déjà terminé le second volume, édité sous peu, toujours en France.

Sébastian Pirlot, qui a avoué au journal La Meuse en avoir «marre des gens chiants (sic), marre de cette minorité qui croit détenir le savoir absolu et qui entend l’imposer à tout le monde», a écrit en homme libre. «Je me suis fait plaisir à un moment de ma vie où j’avais envie de le faire, et je pense que les gens rigolent bien en le lisant, cela me suffit», dit-il. Quant aux retours de flamme que pourrait avoir un tel opuscule, sans surprise… il s’en moque aussi.

Si les gens qui disent du mal de Sébastian Pirlot savaient ce qu’il pense d’eux… ils en diraient encore plus.

De belles histoires à «veiller couché»

Juste à côté de la commune de Chiny se trouve celle de Tintigny. Dont le bourgmestre, Benoît Piedboeuf, par ailleurs député et chef du groupe MR à la Chambre, est bien connu pour son amour, notamment, des arts sous toutes leurs formes. Celui qui est aussi administrateur des CFL vient  de publier un livre,

«Petites histoires à veiller couché» regroupe 16 récits, qui font en moyenne une quinzaine de pages. Dans cette bulle de bienveillance, imaginaire et réalité se côtoient, le plausible fait face à l’irréaliste…  Les textes font référence à des personnes rencontrées ou simplement croisées, dont l’auteur a réinventé les parcours au fil des années. Il évoque aussi les expériences de la vie et de la mort. 

C’est d’ailleurs le décès inopiné de son fils qui a poussé Benoît Piedboeuf à écrire, la veille de ses funérailles, «Petit Poucet perdu». Un texte comme un remède, qui a fait du bien à ses proches et qui lui a fait prendre conscience que sa plume et son talent pouvaient apaiser, réconforter.

Voilà un livre qui fait du bien, tout simplement, porteur de valeurs, positif, qui rappelle que rien n’est plus fort qu’un sourire ou un merci. Et quand la qualité de l’écriture se met au service d’une telle ambition, le résultat ne peut être que sublime. 

On trouve «Petites histoires à veiller couché» sur le site de l’éditeur, mais aussi, «comme le dit la formule», dans toutes les bonnes librairies, physiques ou digitales.

Benoît Piedboeuf a pris la plume, et plus personne ne veut qu’il la repose. (Photos: Éditions Weyrich)

Benoît Piedboeuf a pris la plume, et plus personne ne veut qu’il la repose. (Photos: Éditions Weyrich)