Reprendre le travail après un cancer est une étape importante, à la fois pour les collaborateurs concernés et pour les organisations qui les accueillent. Au-delà de l’enjeu professionnel, il s’agit d’une transition humaine et émotionnelle, où le rôle des employeurs, des managers et des responsables RH est crucial. Comment soutenir au mieux ces salariés dans cette phase délicate tout en valorisant les richesses qu’ils apportent à leur retour?
Voici cinq clés essentielles pour accompagner ce processus de réintégration, en mettant l’accent sur la compréhension des besoins individuels, l’adaptation des méthodes d’accompagnement et la reconnaissance des transformations positives que peut engendrer une telle épreuve.
1. Comprendre les sources de motivation personnelles
Identifier les sources de motivation d’une personne est essentiel dans la reprise de son travail. Cela permet de soutenir son engagement. Une compréhension précise de ce qui motive un individu, qu’il s’agisse de la reconnaissance, du sentiment d’accomplissement, de l’évolution professionnelle ou de l’équilibre entre vie personnelle et professionnelle, permet d’offrir des conditions favorables à son épanouissement. Cela est d’autant plus important après une longue période d’absence où les attentes et les aspirations personnelles peuvent avoir évolué.
2. Reconnaître les mécanismes de résilience individuels
Chaque patient ayant traversé le cancer développe des attitudes et des mécanismes de résilience spécifiques. Certains, ayant combattu activement la maladie, pourraient manifester le besoin de prouver leur capacité à reprendre leur place, tandis que d’autres, ayant opté pour une gestion structurée de leur traitement, rechercheront des processus bien définis pour leur retour au travail. D’autres encore, ayant trouvé du soutien dans la solidarité, souhaiteront un environnement de travail empathique et collaboratif.
3. Privilégier un accompagnement émotionnel sur mesure
L’accompagnement gagnera à être ajusté aux besoins émotionnels et psychologiques des patients. Ce processus s’apparente à un «entretien de réengagement», où l’écoute des attentes et des motivations est primordiale. Il s’agit non seulement de prendre en compte les capacités physiques, mais aussi de valoriser les compétences et savoir-être acquis durant la maladie, souvent méconnus ou sous-estimés.
4. Valoriser les compétences développées pendant la maladie
Certains patients reviennent avec une plus grande sérénité, une meilleure gestion du stress ou encore une capacité accrue à instaurer un équilibre de vie. Ces compétences, développées durant l’épreuve, peuvent être de véritables atouts pour l’entreprise, offrant un modèle de gestion émotionnelle pour l’équipe.
5. Faire de la résilience un levier d’évolution collective
L’accompagnement après le cancer se transforme ainsi en une co-construction de nouvelles potentialités, tant individuelles que collectives, où la résilience devient un moteur d’évolution pour le salarié comme pour l’organisation.
Cette approche globale du retour au travail, centrée sur l’individu, permet de créer un environnement favorable à une réintégration harmonieuse, tout en reconnaissant et valorisant les transformations issues de l’expérience du cancer.
Workshop – Le retour au travail après un cancer
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