Située sur l’A4 au niveau de Pontpierre, la nouvelle station-service de TotalEnergies dispose de deux pompes pour camions et de six pompes pour voitures. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Située sur l’A4 au niveau de Pontpierre, la nouvelle station-service de TotalEnergies dispose de deux pompes pour camions et de six pompes pour voitures. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Après avoir inauguré sa 45e station-service, TotalEnergies va s’atteler à la construction d’une station hydrogène avant la fin de l’année

La semaine dernière, TotalEnergies a inauguré sa 45e station-service au Luxembourg. Située sur l’A4 au niveau de Pontpierre, elle dispose de deux pompes pour camions et de six pompes pour voitures, soit 12 emplacements pour voitures et quatre pour camions. Le site propose également 15 places de parking pour camions et 25 places de parking pour voitures. En partenariat avec Cactus, la clientèle pourra profiter de la boutique Cactus Shoppi. En tout, le site a permis la création d’environ 20 emplois, le groupe TotalEnergies Luxembourg comptant un peu plus de 500 employés.


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«Nous sortons d’une année exceptionnelle en ce qui concerne le développement de notre réseau avec la fin des travaux à Martelange, l’ouverture de Belval et de Pontpierre sur l’A4. Car je ne vais surprendre personne en soulignant que la tendance à venir ne s’oriente pas vers la construction de nouvelles stations-service. Par contre, nous avons plusieurs projets de modernisation, de réaménagement et de rénovation de notre réseau, notamment pour les boutiques et les espaces de vente, le tout en fonction des besoins et de la demande de la clientèle», explique Henri Pleimling, directeur réseaux et moyens généraux de TotalEnergies Luxembourg. Il ajoute: «Les habitudes de la clientèle sont en train de changer, que ce soit au niveau des boutiques ou du mix énergétique. Nous allons nous adapter au fur et à mesure.»

Des bornes électriques à Belval

Du côté des installations pétrolières, TotalEnergies va progressivement installer des bornes de recharge rapide dans ses stations-service. «Cela va se faire au fur et à mesure de la demande et sur les sites où cela n’est pas trop difficile à installer d’un point de vue technique, notamment au niveau de l’alimentation électrique. Cela demande une haute fourniture électrique et le réseau n’est pas toujours à la hauteur», indique Henri Pleimling. «Nous attendons la livraison prochaine de bornes rapides pour notre station-service de Belval, mais les délais sont assez longs pour s’en procurer.»

Certains auront remarqué l’absence de bornes de recharge électriques dans la nouvelle station-service sur l’A4. «Dans le processus de mise sur le marché, que l’on a remporté, il n’y avait pas de demande pour des bornes électriques. De plus, sur les axes autoroutiers, l’installation de bornes de recharge rapide est du ressort de Chargy. Enfin, dans le dernier règlement grand-ducal qui encadre et décide des emplacements des SuperChargy, le site de Pontpierre n’a pas été pris en compte», explique Henri Pleimling, sans pour autant pointer une quelconque responsabilité sur le sujet. 

La station-service hydrogène prête en quatre semaines

L’autre dossier important qui occupe TotalEnergies: une future station hydrogène. Elle devrait être opérationnelle bien avant la fin de l’année du côté du site multimodal des CFL à Bettembourg. «On travaille de façon intensive sur le projet. Nous sommes sur le point de déposer notre dossier de demande d’autorisation et l’on peut raisonnablement espérer un début de construction à la rentrée, en septembre. L’avantage de cette station, c’est qu’elle ne nécessite pas beaucoup d’infrastructure, ce qui va permettre sa construction en quatre semaines seulement», assure Henri Pleimling.


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Cette future station hydrogène sera la première au Luxembourg et pourra être utilisée par les camions, les bus et les voitures.«L’installation va sûrement intéresser les entreprises de bus. Actuellement, il n’y a qu’une seule voiture à hydrogène qui circule au Luxembourg donc ce n’est pas la cible immédiate. Mais le propriétaire de cette voiture n’aura plus à aller jusqu’à Sarrebruck pour faire le plein», souligne Henri Pleimling.

«C’est le problème de l’œuf et la poule. Pour le moment, il n’y a pas de voitures à hydrogène, car il n’est pas possible de faire le plein. Cela va peut-être changer par la suite. C’est pour cela que l’Union européenne octroie des subventions afin de développer ce type de projet et créer une demande», termine Henri Pleimling.