Celles et ceux qui bénéficient de la couverture sociale de la CNS peuvent être remboursés pour des soins ambulatoires ou des consultations reçus à l’étranger. Et un certain nombre ne nécessitent d’ailleurs pas d’autorisation préalable: la policlinique et l’urgence, les analyses en laboratoire, l’imagerie médicale, la kinésithérapie, l’hémodialyse, l’IRM, la radiothérapie, la chimiothérapie, la fécondation in vitro...
36,7 millions d’euros pour des soins soumis à autorisation
Le député a souhaité savoir ce que représentaient ces dépenses, et a donc posé cette question à , ministre de la Sécurité sociale. Celui-ci a indiqué que les dépenses pour consultations et actes ambulatoires n’ayant pas besoin d’un accord préalable se montaient à un total de 3.030.510,94 euros, soit 1.736.827,44 euros pour les consultations et 1.293.683,50 euros pour les actes.
Ce qui représente 17,9% des dépenses pour soins de santé en 2018, 82,1% étant délivrés au Luxembourg.
«L’essentiel des dépenses pour soins délivrés à l’étranger concerne les assurés non résidents de l’assurance maladie-maternité du Luxembourg», est-il encore indiqué dans la réponse ministérielle.
La dépense relative aux transferts S2, soit des soins donnés à l’étranger avec obtention d’une autorisation préalable, se montait pour sa part à 36,7 millions d’euros en 2018.
En tout, les dépenses pour des soins à l’étranger, sans ou avec autorisation préalable, s’élevaient l’an dernier à 39.730.510,94 euros.