Une semaine après les séismes de magnitude 7,8 et 6,5 qui ont frappé la Turquie et la Syrie, le bilan provisoire s’est alourdi. Les secours sur place font désormais le triste décompte de 29.605 morts en Turquie et de 3.581 morts en Syrie, soit plus de 33.000 morts. Un bilan qui pourrait doubler dans les prochains jours selon l’ONU.
Plus le temps passe et plus les espoirs de retrouver des survivants s’amenuisent d’autant plus qu’en cette période de l’année, les températures sont encore négatives dans cette région. Selon l’organisme gouvernemental de gestion des catastrophes (AFAD), plus de 218.000 secouristes sont mobilisés pour tenter de retrouver des survivants. La Turquie a également fait la demande d’une assistance via le mécanisme de protection civile de l’Union européenne (UCPM) qui permet à la Commission européenne de coordonner les équipes de secours déployées ainsi que la livraison de fournitures essentielles pour venir en aide à la population civile turque et syrienne.
Dans ce cadre, la ministre de l’Intérieur, (LSAP), a confirmé l’envoi d’un 3e expert du CGDIS en matière de logistique afin de soutenir les efforts d’assistance européenne en Turquie dans la zone sinistrée par le tremblement de terre.
S’inscrivant dans un esprit de solidarité européenne, cet expert vient renforcer l’assistance luxembourgeoise qui a déjà procédé au déploiement de deux membres du groupe d’intervention chargé de missions humanitaires (Humanitarian Intervention Team − HIT) du Corps grand-ducal d’incendie et de secours (CGDIS), dans la zone sinistrée.
Mais la Turquie et la Syrie doivent désormais faire face à une nouvelle étape de la gestion de cette catastrophe naturelle, la prise en charge de plus d’un million de personnes qui ont perdu leur habitation.