Syndicats et patronat ont reçu . Elles leur ont été
À l’ordre du jour: le phasing-out des aides. «L’inflation reste élevée, les gens ont besoin d’aides. La manière dont cela va se faire reste à définir», résume , présidente de l’OGBL. Le syndicat espère que, contrairement aux précédentes tripartites convoquées dans l’urgence, celle-ci leur laissera le temps de travailler sur un système «socialement ciblé». Par exemple, un plafonnement du prix du gaz adapté selon les revenus, lance-t-elle. Même si «le ministre de l’Énergie nous avait expliqué lors de la précédente réunion que c’était difficile à mettre en place, car consommation et pouvoir d’achat ne sont pas forcément liés». Au contraire, les ménages les plus modestes ont plus de chance d’être locataires et donc de ne pas avoir de pouvoir de décision quant à leur moyen de se chauffer.
L’indexation maintenue en 2023
Autre demande du syndicat, de longue date: «l’adaptation du barème de l’impôt» au coût de la vie. Nora Back rappelle aussi tenir au maintien de l’index, en 2023 comme en 2024. Même si la question ne devrait pas se poser pour l’instant, puisque . «Dans le courrier, le gouvernement a écrit noir sur blanc que cette tranche allait être payée. Nous sommes rassurés.»
Le LCGB espère aussi des discussions autour de la suppression progressive des aides pour «diminuer le coût de l’énergie», complète , son président. Qui souhaite également remettre sur la table le sujet de «l’adaptation du barème de l’impôt». Interrogé sur quelles aides lui semblent prioritaires à garder ou non en 2024, il répond que «ce sera l’objet des discussions».
Tripartite, inflation et élections
L’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL) prévoit de son côté de réunir ses organes de décision, en amont du 3 mars, pour lister ses priorités. «Pour nous, le sujet principal, c’est le phasing-out; comment on s’organise pour 2024, en sachant qu’il y aura les élections législatives avant», détaille directeur de l’organisation patronale. «Il faut voir ce que le gouvernement propose. Nous voulons éviter un choc inflationniste.»
Le Premier ministre devrait aussi lui expliquer «comment il souhaite compenser la troisième tranche indiciaire. Il y a sûrement plusieurs façons d’un point de vue technique, nous n’avons pas d’informations. Mais son coût sera compensé» pour les entreprises, affirme un Jean-Paul Olinger rassuré. Avant de préciser que cette prise en charge ne concerne «que l’année 2023». À partir du 1er janvier 2024, le coût de l’indexation du troisième trimestre 2023 doit donc revenir aux employeurs. Un autre point à évoquer lors de la tripartite? «Il faudra voir, après notre réunion.»